Un homme effacé
de Alexandre Postel

critiqué par Yeaker, le 31 janvier 2013
(Blace (69) - 50 ans)


La note:  étoiles
Un homme face à la justice
Le Personnage du roman est un homme très discret qui va être inculpé de pédophilie. Il pense que la vérité sera rapidement rétablie mais au contraire il se retrouve rapidement isolé et condamné avant tout jugement. Les charges sont semble-t-il irréfutables. Bien qu’innocent, son avocat le persuade de plaider coupable pour atténuer la sanction. La prison suivra jusqu’à ce que la vérité éclate.
La thématique de l’erreur judiciaire n’est pas très originale et assez à la mode, le dernier livre en date à ma connaissance étant le livre de Levison « arrêtez-moi là ». Levison est très distrayant mais n’est pas un styliste. Aussi je nourrissais beaucoup d’espoirs dans ce roman qui démarre avec une belle écriture et un personnage qui me faisait penser à Tabuchi et au personnage de Perreira.
Cela se gâte avec le procès où l’auteur s’acharne sur une volonté de dénoncer le système judiciaire à coup de phrases accablantes mais en oubliant son écriture. L’auteur conserve son mordant sous-jacent dans la volte face de l’entourage du héros lorsque son innocence est prouvée sans retrouver cette si belle écriture que j’avais tant appréciée au début du roman.
Dommage.
Dommage. 4 étoiles

Le début fait penser à du Paul Auster.
Mais j'ai eu exactement la même sensation que celle décrite dans la critique principale ; il y a une cinquantaine de pages en trop.
Dommage

Monocle - tournai - 64 ans - 1 mai 2014