Ca tourne au vinaigre
de San-Antonio

critiqué par Lecassin, le 20 janvier 2013
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Du ring aux diams...
Et hop ! le « petit » San-Antonio mensuel pris dans l’ordre chronologique de leur sortie. Une relecture dans le but de constater l’évolution des personnages et du style, voire de pénétrer les recettes employée par Frédéric Dard pour accrocher le lecteur.

La première fois qu’on aura vu le trio San-Antonio, Béru, Pinaud, c’était en 1954 avec « Deuil express », à mon goût, le premier bon San-Antonio. On retrouve les trois mêmes ici, dans « Ca tourne au vinaigre », publié en 1956, avec cette fois un Pinaud quasiment achevé, tel qu’on le verra plus tard ; et un Bérurier encore en gestation, et surtout à l’article de la mort après avoir mal bloqué un pruneau. Il s’en tirera, finalement, du fait de sa forte constitution - dixit le corps médical - après avoir subi une opération, quasi inédite à l’issue plus qu’incertaine.

Le style s’affirme, le calembour douteux s’invite désormais dès que possible… Nous ne sommes pas encore aux digressions lyriques… Patience, ça vient…

Quand à l’intrigue, parfois secondaire dans un bon San-Antonio, elle nous mène ici d’un combat de boxe (mal) truqué à Pantruche aux diamants de l’Afrique du Sud. Il y aura des morts, des rebondissements, des belles filles, des poursuites en voiture ! Quand je parle de recette…

Finalement, un bon San-Antonio, première époque.