Les femmes de San Stefano
de Marie Ferranti

critiqué par Elya, le 12 décembre 2012
(Savoie - 34 ans)


La note:  étoiles
Premier roman d'une écrivain Corse qui a reçu plus tard un prix de l'Académie Française
Une histoire d'amour anéantie par la mort ; des histoires d'amours d'un soir interrompus par les souvenirs et les remords. Le tout sur fond de villages et marais Corses. Pas le coin le plus attractif de l'île, l'étang de Biguglia et ses pinèdes, je vous l'accorde. Cette plaine de la côte Est cadre pourtant bien avec la ruine de ces personnages abouliques.

Marie Ferranti a reçu le Grand Prix du Roman de l'Académie Française pour La princesse de Mantoue, 7 ans après son premier roman, Les femmes de San Stefano.

J'ai lu ce livre parce qu'il se déroulait en Corse et qu'il ne se rattachait pas au style "roman du terroir". En cela, c'est une réussite. Maintenant, je ne vois pas trop l'intérêt qu'on peut lui porter si l'on n'est pas intéressé particulièrement par le fait qu'il se passe en Corse ; ses phrases courtes, répétitives, sans profondeur ? son histoire fade et mille fois vue ? Peut-être sa capacité à se laisser lire malgré le sujet banal du quotidien dans une campagne paisible.