Le livre perdu des sortilèges: Au commencement étaient la peur et le désir de Deborah E. Harkness

Le livre perdu des sortilèges: Au commencement étaient la peur et le désir de Deborah E. Harkness
(A discovery of witches)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Anglophone

Critiqué par Ellane92, le 26 octobre 2012 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 679ème position).
Visites : 4 747 

Au commencement étaient la peur et le désir

Diana Bishop est une historienne de renom, spécialiste des manuscrits alchimiques. Ses recherches la conduisent à fréquenter assidument la bibliothèque d’Oxford. Mais cette jeune trentenaire est également une sorcière, issue d’une longue lignée de sorciers et sorcières puissants. Sans l’avoir voulu, elle désamorce le sortilège empêchant quiconque de retrouver et de consulter l’Ashmole 782, un livre d’alchimie qui semble être bien plus que cela. Mais Diana a renoncé à l’utilisation de la magie à la mort de ses parents, au grand désespoir de sa tante Sarah qui l’a élevée depuis ses 7 ans. Elle rend donc sans le consulter le manuscrit et s’empresse d’oublier toute cette histoire.
Sauf que cette histoire ne se laisse pas oublier : dès le lendemain, la bibliothèque d’Oxford comprend un nombre invraisemblable de sorcières, vampires et démons, les 3 races qui se partagent le monde avec les humains qui ignorent jusqu’à leur existence. Dont un certain Matthew Clairmont, chercheur renommé en biologie et génétique depuis quelques années et vampire depuis bien plus longtemps. La tradition veut que les créatures ne se mélangent pas entre elles et que chacun trouve appui et favorise sa race d’origine. Oui mais voilà : les sorciers semblent bien menaçants, cherchant des secrets que Diana ne connait pas, tandis que Clairmont, avec son charme énigmatique bien français et son machisme d’un autre temps, parait prêt à soutenir Diana dans sa quête.

Cette histoire fantaisiste est plutôt bien menée. Elle est racontée par Diana, à la première personne, invitant le lecteur à s’immerger dans son monde. Il y a peu de temps morts (mais beaucoup de répétitions) : entre actions et découvertes, la quête de ce qu’est l’Ashmole nous entraine en Angleterre, en France et aux Etats-Unis. Les vampires s’occupent d’ADN et de génétique, cherchant à découvrir le secret de leur origine tout en sauvant le « fantastique » de ce monde, et les sorcières font du Yoga entre 2 potions magiques. L’auteure nous réserve des surprises, ses personnages secondaires sont réussis, et les dialogues ou situations ne sont pas dénués d’humour (j’ai personnellement adoré la maison des sorcières, avec ses capacités à changer de forme, à garder les secrets et à abriter les fantômes !). Le récit nous transporte facilement et on ne voit pas passer le temps.
Je dois quand même avouer que j’ai acheté ce livre pour de mauvaises raisons. J’avais envie d’un livre fantastique agréable et simple à lire, qui ne s’étire pas dans des suites sans fin (et donc en un seul volume), et qui laisse de côté vampires, loups garous et autres joyeusetés des triangles amoureux adolescents (je n’ai rien contre, je n’en ai pas lu, je n’ai juste pas envie de m’y plonger… préférant rester sur les bons souvenirs que je dois à Bram Stocker et Anne Rice!). J’étais de plus séduite par l’accroche du livre : « au commencement étaient la peur et le désir », association d’émotions qui paraissait ma foi plutôt intéressante. Mais si le personnage principal a passé le cap des 30 ans, je me suis plantée sur le reste : le livre perdu des sortilèges semble être, après vérification, le premier tome d’une trilogie dont le dernier tome n’est pas encore écrit, et il était évident, au bout de quelques pages, que je n’allais pas échapper aux clichés habituels du ténébreux vampire romantique.
Ensuite, j’ai lu ce livre pour de mauvaises raisons, m’attendant à tout instant à une rouerie bien méchante du vampire qui partage la vedette de l’histoire avec la sorcière, quelque chose qui mette du piment « psychologique » dans l’histoire. J’attends encore. Finalement, ce livre combinait tous les ingrédients pour me déplaire (je n’ai pas encore parlé de l’histoire d’amour gnan gnan).
Et bien, malgré tout ça, j’ai quand même passé un agréable moment de lecture qui, s’il ne sera pas inoubliable, a finalement atteint, à ma grande surprise, mon but premier : me distraire avec une histoire fantaisiste entre deux livres plus sérieux (même si je suis incapable de dire pourquoi). Et je ne lui en demandais pas plus !

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Pas si mal au fond...

8 étoiles

Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 13 novembre 2015

J'ai acheté ce livre après lecture du résumé de la 4ème de couverture.
Celui-ci ne me laissait pas deviner que j'allais me retrouver en pleine "Bit-Lit" et de plus au 1er tome d'une série de 3!
Les 200 premières pages m'ont semblé fastidieuses! L'histoire n'avançait pas et j'ai failli abandonner.
Je me suis un peu forcée et bien m'en a pris car finalement cela m'a bien plu! Pas aussi prenant que la saga "Twilight" mais plaisant quand même .
Je suis curieuse de connaître la suite!

Très déçue…

3 étoiles

Critique de Clarilire (Lyon, Inscrite le 28 mars 2010, 29 ans) - 10 août 2014

Je n’avais vu que des commentaires positifs dessus ce qui m’a poussé à le lire. Certes il est bien écrit et j’ai trouvé le début plutôt bien, mais plus l’histoire avançait moins j’accrochais.

Commençons par les personnages : Déjà je déteste Diana, le personnage principal. Bon au début du roman je n’avais rien contre elle mais par la suite je me suis mise à ne peut plus pouvoir la supporter et quand on n’aime pas le personnage principal, et qui plus est le narrateur, ça n’aide pas à aimer le livre. Matthew m’a moins dérangée, en fait il me laisse assez indifférente. J’ai préféré les personnages secondaires comme les tantes et Marcus.

Sinon pour l’histoire en elle-même je suis déçue car elle tourne principalement autour de l’histoire d’amour de Diana et Matthew, qui est complétement niaise et sans saveur (et qui rend par la même occasion l’héroïne encore plus niaise et sans saveur).

Bon il n’y a pas que du mauvais dans ce livre. J’ai trouvé que c’était plutôt bien écrit et aimé la côté scientifique et fouillé de l’histoire. Malgré tout je suis restés très extérieure au livre, arrêtant régulièrement ma lecture pour pester intérieurement contre les personnages et avais hâte de le finir pour passer à autre chose (vu le nombre de pages c’est quand même pas facile…).

Il y a très peu de chances pour que je lise la suite (car il s'agit d'une trilogie).

Forums: Le livre perdu des sortilèges: Au commencement étaient la peur et le désir

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Le livre perdu des sortilèges: Au commencement étaient la peur et le désir".