Daredevil: Father de Joe Quesada

Daredevil: Father de Joe Quesada

Catégorie(s) : Bande dessinée => Comics

Critiqué par Antihuman, le 13 octobre 2012 (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans)
La note : 6 étoiles
Visites : 2 959 

"Quel pervers tu es, hein ?"

Matt Murdock a désormais une ennemie jurée, Maggie Farrell; qui n'est pas amoureuse mais au demeurant juste obsédée par lui. Et à l'égal de tous ces petits gangs qui tentent constamment de le faire chanter par une variation infinie de moyens, tout comme ces Santerians qui viennent par malchance de lui mettre une belle raclée la nuit dernière (sans toutefois le tuer), la dangereuse nemesis est peut-être aveuglée par la haine mais connaît en ce qui la concerne le secret de l'apprenti avocat non-voyant: C'est lui Dardevil, le démon rouge et en même temps ce vengeur masqué des bas-fonds recherché par un peu tout le monde...

Il faut donc opérer finement d'autant plus que celle-ci remonte à loin dans le passé pour agir, et sans pour autant livrer à Murdock quelques unes de ses précieuses informations, d'autant plus que celui-ci est sur les traces d'un mystérieux serial killer. Donc de ces minus jusqu'à ces vieux sages avariés qui cherchent à le décrédibiliser, il y a aussi le cancer en question, qui a autrefois épargné Matt en dépit de ces radiations nucléaires qui lui laissèrent dans son adolescence un don de double-vue. Et si le jeune caped-crusader sait que la victoire ne tient pas à quelques gadgets ou fourbes retournements provenant de ces gens qu'il ne connaît en rien, ajoutez à cela des faits mafieux concernant le passé de son père et à part semblable un rapper célèbre et quelque peu complice ayant ses entrées à la mairie, vous obtiendrez la solution idéale pour tuer Dardevil au-delà de ses doutes, ou du moins le mettre hors d'état de nuire pour un bon moment ! Même si nous savons qu'il s'agit d'une évidente maneuvre de diversion, pour éviter d'avoir à se confronter avec la pure vérité. C'est donc en gros un plutôt bon roman graphique, presque un polar, et dont le style évoquera de manière proche le prophétique Enfer Blanc (Batman: the Cult); et pour cause.

"Qu'est-ce que j'ai fait ?" s'écrit enfin Matt non loin du climax, lorsque le SWAT vient l'arrêter. Rien, bien sûr. Le monde est pourri, salement corrompu, ainsi que ses institutions décrites dans l'exacte série noire Sin City... De toute façon nul doute que pour les spécialistes du genre le synopsis sera aussi à rapprocher des volumes du Dark Knight, tout comme bien entendu le trait pesant et les aplats gras, et la surprise de quelques détails qui viennent ensuite éclairer ce qui est, de prime abord, une trame induite en erreur par un subtil mensonge hors le fait de quelques déceptions, dont l'éclipse ascendante de ce bienfaiteur de l'humanité et escroc diplômé de Nero - en fait pas si important dans l'histoire mais également et pour terminer; ce qu'on peut penser plus dommageable, l'éviction des premiers thèmes conséquents bien souvent à combiner tels que la médecine et l'écologie, qui auraient pu servir des chapitres ou au moins grandement faire progresser l'action. Pas fondateur mais à se procurer d'une manière ou d'une autre.


Résumé de l'éditeur


Une vague de chaleur plonge New York dans une torpeur étouffante. Daredevil est confronté à un serial killer qui multiplie les victimes. Une aventure intense et riche en suspense qui replongera Matt Murdock dans son passé et celui de son père. Jan Ruanda écrit et dessine ce récit complet mis en peinture par Richard Isanove (1612) et dont la réalisation a demandé trois années d'efforts soutenus. Un travail de longue haleine et de passion que nous vous présentons dans son intégralité et dans un format Graphic Novel qui transcende l'art graphique de l'actuel rédacteur en chef de Marvel.



*N.B: Ce comic pour adultes n'étant pas repertorié je me permets de le proposer malgré tout, mais n'étant pas un des webmasters de ce site, je ne pourrais rien au fait qu'il soit effacé par la suite ainsi que prendre en compte toutes ces plaintes récentes et naturelles. La littérature underground étant bien souvent méprisée, zappée, prise ensuite pour ce qu'elle n'est pas par tant de ces scribouillards et pisse-copies tellement occultes, surtout en France d'ailleurs (à mon avis elle doit faire peur) en dépit de sa grande qualité graphique comme narrative, et ce n'est certainement pas pour cette raison qu'on doit entendre et supporter n'importe quoi.

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