Niklos Koda, tome 2 : Le dieu des chacals
de Jean Dufaux (Scénario), Olivier Grenson (Dessin)

critiqué par Jean Loup, le 9 décembre 2002
(Vaulx en Velin - 50 ans)


La note:  étoiles
Honnête mais un brin décevant
Le séducteur à la petite barbiche est de retour : attention, demoiselles de papier ! "Le dieu des chacals" vient clore le récit entamé dans "A l'arrière des berlines", qui avait permis au lecteur de découvrir un personnage assez attachant nommé Niklos Noda. Celui-ci doit suivre les traces d'un sorcier vaudou, Barrio Jésus, venu à Paris avec une délégation africaine chargée de passer un accord avec le gouvernement français. Les bêtes sauvages semblent obéir au sorcier, y compris au beau milieu de la capitale, et les morts se succèdent à un rythme effréné.
Ce second volet, bien qu'agréable à lire, est un ton en dessous de son prédécesseur. Le trait de Grenson n'est pas en cause : comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, il n'est pas révolutionnaire mais possède une élégance qui convient bien à la série. Les personnages féminins sont très séduisants, et le charisme du héros est également particulièrement soigné. Le scénario se révèle un peu plus quelconque, et ne parvient pas à tenir les promesses du premier épisode. La fin, notamment, ne m'a pas franchement convaincu, comme si Dufaux n'avait rien trouvé qui soit à la hauteur du mystère entourant Barrio Jésus dès la première planche.
"Le dieu des chacals" demeure un album honnête, mais on attend le prochain récit pour statuer sur une série qui paraît déjà en perte de vitesse.