Cobra
de Dominique Sylvain

critiqué par Béatrice, le 8 décembre 2002
(Paris - - ans)


La note:  étoiles
Histoire à dormir debout
On pardonne volontiers l’invraisemblance de l'histoire parce qu'il y a du second degré et parce que le style est vif et intelligent. La mise en scène des meurtres est bien trouvée. La galerie de personnages plus ou moins détraqués c’est « un vrai zoo humain » : Martine la fliquesse qui pratique le kung-fu et l’amour à la cravache et aux menottes, la quadra dépressive que fait la broderie, l’ancien mannequin au visage racé qui ne compte plus ses amants, le manager qui se défonce aux barbituriques. On s'amuse bien. Et l’amusement c’est parfois mieux que les frissons. « Viva el cobra ! »
Commentaire de Sabrina Champenois dans Libération au sujet de Vox, son polar précédent : « Dominique Sylvain est l’adepte du registre coup de poing, de l'aspérité, des montées d'adrénaline et des personnages très marqués. Et comme dans ses quatre parutions précédentes, elle mène crânement son affaire. »