Naciré et les Machines, tome 2 : L'Arche des déglingués
de Frédéric Pontarolo

critiqué par Jean Loup, le 5 décembre 2002
(Vaulx en Velin - 50 ans)


La note:  étoiles
La locomotive a du mal à s'emballer
Deuxième volume de la trilogie "Naciré et les machines", "L'arche des déglingués" permet de retrouver tous les personnages présentés dans "Les larmes de rouille". C'est la suite directe du récit, aussi le lecteur ne doit-il pas espérer se lancer dans cet album s'il n'a pas lu le précédent. Naciré, le boucher et mlle Guilistein s'enfuient à bord de la fameuse locomotive jaune, mais ils se retrouvent rapidement pris au beau milieu d'une guerre absurde à laquelle personne ne comprend rien. Naciré et le boucher sont enrôlés de force dans l'armée et songent à faire évader leur amie. Mais d'autres personnes s'intéressent également à elle...
Pas de surprise avec ce nouveau volume : si vous avez aimé le premier, vous ne serez pas déçu. Si, comme moi, vous avez trouvé l'ensemble sympa mais pas toujours à la hauteur question scénario, vous serez également en terrain connu. Il y a certes une réflexion intéressante sur la guerre dans cet album, et l'univers est toujours kafkaïen en diable (quoique ce soit "Brazil" auquel on pense le plus), mais le rythme n'est toujours pas trouvé par Pontarolo. Le dessin est réussi, mais ne suffit pas à singulariser l'album. Lecture agréable donc, mais on a l'impression que tout cela aurait pu être bien plus marquant avec un scénario mieux construit.