Le manoir de Tyneford de Natasha Solomons

Le manoir de Tyneford de Natasha Solomons
(The novel in the viola)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Yotoga, le 22 septembre 2012 (Inscrite le 14 mai 2012, - ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 245ème position).
Visites : 4 277 

it's tee time

Dans ce roman, la narratrice, juive de 19 ans, quitte Vienne et son milieu bourgeois pour s'exiler en Angleterre, où elle sera femme de chambre dans le Manoir de Tyneford. Nous sommes en 1938.

Pendant cette évolution de jeune fille à femme, le lecteur suivra ses problèmes de langues en terre étrangère, les écarts entre les sociétés viennoise et anglaise, ainsi que le mépris de certains membres de la classe sociale élevée.

Sur un fond de deuxième guerre mondiale, son passage à l'âge adulte se précipite un peu.

Quand je pense que l'auteure est née en 1980, ça fait tout drôle. Le style du roman avec une narration à la première personne change de d'habitude, on est tout de suite dans l'ambiance.
La traduction de Lisa Rosenbaum est proche de l'original, les notes d'humour traduites fidèlement.

Ce livre est à lire cet hiver, avec une couverture et un bon thé chaud ou à offrir à Noël....

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Downton Abbey façon Yiddish

7 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 50 ans) - 31 juillet 2015

N Solomons part de deux réalités historiques : la fuite des juifs d’Europe centrale, contraints d’abandonner leurs possessions et d’accepter des métiers difficiles en Europe de l’ouest (l’histoire de sa propre famille) et d’autre part l’évacuation du village de Tyneham devenu terrain d’exercice pour l’armée anglaise.
Elise Landau est une adolescente issue de la bonne société viennoise, artistique et cultivée. Ses parents la mettent à l’abri au Royaume Uni où elle travaille comme femme de chambre. Adaptation à sa nouvelle condition, à une nouvelle culture, à une nouvelle langue, inquiétude pour les êtres aimés… La vie est difficile pour Elise dont l’intelligence, la culture, la curiosité la font immanquablement remarquer des maîtres de la maison, Mr Rivers et son fils.
Je ne vous raconte pas la suite (que vous pouvez largement imaginer à un ou deux rebondissements près), sauf pour trouver que ça fait gentiment feel good novel et que les transgressions et rapprochements entre domestiques et maîtres ne sont pas trop réalistes, même dans une société aristocratique qui vit ses derniers jours.
C’est bien écrit, les personnages sympathiques, Elise particulièrement attachante. Une bonne lecture de plage.

Agréable à lire

7 étoiles

Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 48 ans) - 31 janvier 2015

De prime abord ce livre m'a paru surfer sur la vague des vestiges du jour et Downtown Abbey. Mais au delà de la vie d'une grande maison aristocratique dans l'Angleterre des années 30, l'auteur nous fait partager le destin d'une fille juive un peu gourde née dans une famille de musiciens.
L'exil en tant qu'employée de maison lui permet de sortir de l'Autriche nazie mais entraîne un déclassement qui la met en porte à faux vis-à-vis de son nouvel entourage.
L'amour de la nature, la passion pour la musique, l'absence des êtres aimés sont les thèmes centraux de ce livre qui offre un beau moment de lecture.

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