Ton tour viendra
de Gregg Hurwitz

critiqué par Isad, le 22 septembre 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
Héros américain type
Ce livre d’action est très imagé avec un suspense qui dure jusqu’à la fin. Il est rempli de bons sentiments et donne une impression de déjà vu.

Il a eu une enfance difficile notre héros, abandonné à l’âge de 4 ans dans un parc par son père et élevé dans un foyer car il ne connait pas son nom de famille et ignore dans quelle ville il habite. Il s’y est fait un ami qui est devenu cambrioleur tandis qu’il se lançait dans la construction, faute d’avoir pu entrer à l’université. Il y a gravi les échelons jusqu’à devenir entrepreneur d’un projet de lotissement écologique pour classe moyenne, la trentaine venue avec femme et fillette. Mais il a été négligent dans le choix d’un de ses sous-traitants, croyant profiter d’une aubaine, ce qui le conduit à un premier mensonge malgré ses réticences. En effet, trop de choses sont en jeu, et beaucoup auraient à y perdre si la malfaçon (non respect d’une norme environnementale) était connue. Notamment la carrière du gouvernement qui a fait du développement durable son cheval de bataille et compte se faire réélire.
Cependant, la photo qui immortalise son succès amer parvient aux yeux de personnes qui voudraient savoir s’il est bien le fils qu’ils n’ont pu tuer 30 ans plus tôt. De là, meurtres sanglants et violence gratuite et courses-poursuites. Notre héros a peur pour sa famille et cherche à la protéger, seul contre tous, mis à part deux amis. Il finira par savoir d’où il vient et se fera justice, geste qui sera oublié en échange de la non révélation de corruptions policières et politiques.

IF-0912-3949
Décevant 4 étoiles

Quoique le début soit intriguant et intéressant, on tombe vite dans l'invraisemblance. De plus, les dialogues et intentions que l'on prête au personnage de la petite fille de 8 ans ne sont pas crédibles. On connait le dénouement plusieurs dizaines de pages avant la fin, où, par la suite, on doit se taper un roman d'action de série B. Et que dire que la traduction qui m'a dérangée: un directeur de cabinet doit-il vraiment devenir un dir'cab? Je pose la question du Québec, dit-on cela en France? En tout cas, en littérature, cette foule d'abrév...est dérangeante.

Pipierre - - 64 ans - 21 octobre 2012