Il était une fois Jean-Jacques Rousseau
de Rémy Hildebrand

critiqué par JulesRomans, le 31 août 2012
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
C’est la faute à Rousseau
Le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, (son arrivée au monde se fit le 28 juin 1712) a donné lieu à beaucoup de biographies pour un personnage très lié à la Suisse romande, les départements du Val-d’Oise, de l’Oise, de l’Isère, de la Haute-Savoie et de la Savoie rien que pour l’espace francophone. Le prochain ouvrage de l’auteur retracera précisément le périple européen de Jean-Jacques Rousseau. C’est en marchant que l’auteur de l’Émile élaborait les idées à mettre dans son œuvre. L’ouvrage de Rémy Hildebrand nous met en conséquence dans les pas de son héros et il est composé d’une première partie avec la vie de Rousseau avant sa rencontre avec Madame de Warens son égérie. Le chapitre suivant va de cette rencontre à sa vie conjugale et la dernière partie traite de ses séjours parisiens et anglais. Au-delà de cette biographie, qui sait amener habilement évoquer les questions redondantes sur le personnage comme l’abandon de ses enfants ou des changements successifs de confession rarement inintéressés, sont présentés en une ou deux pages "Julie ou la nouvelle Héloïse", "Du Contrat social", "Émile"… Les autres aspects de sa création ne sont pas négligés même s’ils sont plus cités que présentés. Ainsi on peut découvrir sa rédaction d’articles sur la musique pour "L’Encyclopédie" et sa réalisation de pièces musicales. Alors que cet écrivain est largement abordé en France au lycée, il n’est pas inutile que les adolescents le découvrent un peu plus tôt que l'école leur aurait permis, à travers un ouvrage bien illustré de documents d’époque, ayant su dans ses objectifs de vulgarisation de l’auteur et de son œuvre faire preuve de clarté sans pour autant simplifier à l’excès l’image de penseur en divers domaines.