Chroniques des quais
de David Wojnarowicz

critiqué par Anonyme3, le 18 février 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
Livre de chroniques marginal, sur le monde de la rue et l'homosexualité écrit façon William Seward Burroughs.
Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture:

J'ai frôlé la mort que deux fois dans ma vie mais chaque fois ça m'a laissé tout flagada... Pas effrayé ni dingue ni rien... Tu te dis juste que : Merde alors, c'est aussi simple que ça, tu peux mourir si vite ou facilement ou je ne sais quoi et t'as même pas l'impression d'être plus sage ni de recommencer ta vie de zéro... Ce qui est stupéfiant c'est que la cloche puisse sonner pour toi comme ça avant même que tu aies le temps de décider de te ranger des voitures ou de changer tes putains de chaussettes ou de dire au revoir à tes amis... Genre après m'être cassé je me suis assis au coin de la rue près de chez moi et j'ai attendu de me mettre à chialer mais tout ce dont j'étais capable c'était de secouer la tête et de me dire que je ne remettrais plus jamais les pieds à Times Square...

Mon avis:

+: Livre confectionné de courtes chroniques de vie (sa vie?), à l'américaine, bien écrit, original et qui se lit vite. Chroniques de vie (sa vie?) sur le monde de la rue, la marginalité et l'homosexualité écrites façon William Seward Burroughs. Quatrième de couverture bien faite et explicite. Première de couverture magnifique (voir plus haut). Le titre du livre, en Français, "Chroniques des quais" est bien pensé.

-: Chroniques de vie (sa vie?), parfois inégales (Certaines sont intéressantes, enivrantes et sans a priori, d'autres par contre, nous lassent dès le début et sont sans aucun intérêt.), dommage. Chroniques qui ne parlent pas forcement aux jeunes qui ne sont pas de la génération de l'auteur (David Wojnarowicz).

En conclusion:

David Wojnarowicz nous concocte un livre de chronique de vie (sa vie?), au nom évocateur "Chroniques des quais", qui a pour principaux thèmes, l'homosexualité, la marginalité et la rue. L'auteur (David Wojnarowicz) avec son écriture façon William Seward Burroughs, nous fait au fil des chroniques se confondre la personnalité des personnages avec la sienne (David Wojnarowicz) et surtout apprécier sa vision hédoniste et macabre de sa génération, les années 1970, et/ou 1980.

Merci pour ce livre générationnel, macabre et sans prétention.