Dans la nuit blanche et rouge
de Jean-Michel Payet

critiqué par JulesRomans, le 20 août 2012
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Cours camarade, l'histoire du bijou rebelle est derrière toi !
Cet ouvrage permet de survoler l’histoire russe de 1903 à 1918 ; si l’action au présent se limite à la période février 1917 à août 1918 les protagonistes font appel à des souvenirs qui évoquent en particulier un pogrom vers 1903 et le Dimanche rouge du 9 ou 21 janvier 1905 (selon les calendriers). Il s’agit d’un roman d’aventures avec une pointe de dimension surnaturelle et une note d’histoire d’amour. L’héroïne est une jeune fille de dix-sept ans, fille de comte russe. En cherchant une enveloppe contenant un journal clandestin imprimé par des socialistes révolutionnaires dans un pardessus, elle se trompe de vêtement et découvre un acte de propriété au nom de son défunt père. Cette surprise va la conduire à découvrir progressivement l’existence d’une demi-sœur, d’une bague aux vertus magiques ayant appartenu à un personnage d’une dimension surnaturelle et de l’amour. Bien que l’ouvrage propose des caractères d’imprimerie de taille relativement importantes, cinq parties et quatre-vingt-treize chapitres (ce qui impliquent des surfaces importantes de blanc) il n’en reste pas moins qu’il compte 508 pages. Par ce fait et par son contenu, il s’adresse plutôt à des jeunes hommes qui aimeraient l’Histoire et les adolescentes dans leur ensemble l'apprécieront vraiment. Pour un adulte amateur de roman historique la lecture de cet ouvrage produira un certain plaisir. Le blog de Jean-Michel Payet propose des compléments dont en particulier la carte de son voyage de Saint-Petersburg vers la Sibérie centrale pour se terminer par un retour aux confins de l’Oural.