Doglands
de Tim Willocks

critiqué par Flo29, le 5 août 2012
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Une très belle aventure
Furgul est un bâtard, né d'une mère lévrier et d'un père chien-loup. Sa mère le lui révèle peu après sa naissance, dans un enclos où sont entassés de nombreux chiens élevés pour la course. Elle lui annonce qu'il doit s'enfuir et emmener ses soeurs, sinon il sera tué par les éleveurs.
Commence alors l'incroyable aventure de Furgul, tour à tour chien de compagnie et chien sauvage. Tout au long de sa quête pour la liberté, il rencontre d'autres chiens de toutes races avec qui il se lie d'amitié.
C'est un roman magnifique, qui certes par moments rappelle L'appel de la forêt mais qui tient le lecteur en haleine. J'ai dévoré ce livre en quelques jours, il est vraiment passionnant.
Un livre intéressant 7 étoiles

A travers les pensées de Furgul, le héros-chien, nous découvrons le monde canin vu de l'intérieur. Nous sommes projeté dans un immonde dépotoir servant de chenil pour des lévriers de course, dans la maison de monsieur tout le monde avec son chien parfaitement domestiqué, un aveugle et son chien serviable ou encore une pension qui peut vite dégénérer ... Furgul est un personnage attachant et les traits d'humour parcourant le livre donnent un petit plus.

C'est un livre passionnant pour grands enfants, ados et jeunes adultes !

Nany0503 - - 24 ans - 27 juin 2014


Plaisant, malgré quelques lourdeurs narratives 7 étoiles

Roman assez atypique car c'est une histoire de chiens, raconté par un chien, ce fameux Furgul en quête de liberté. Sont souvent exprimés ici les incompréhensions des hommes vis-à-vis de ce que peuvent ressentir les chiens. De ce point de vue c'est assez cocasse, on prend beaucoup de plaisir à lire ces décalages.
L'histoire est une belle aventure sauvage : c'est rafraîchissant, divertissant, les pages défilent assez vites. Le livre est découpé en chapitres relatant des séquences très précises, en des lieux bien déterminés. Le propos traite donc des relations entre l'animal et l'homme lequel entre en deux catégories : les bons et les méchants. Mais c'est justement certains passages où l'homme communique trop avec l'animal que le récit s'alourdit (notamment la mutinerie du refuge "Les Aiguilles").
De la question de l'identité du chien, par lui-même, il en est aussi question dans les nombreuses digressions où Furgul évoque ses ancêtres : mention particulière à cet aspect là.

Sans être un chef d'oeuvre, l'ouvrage est de belle facture, malgré quelques lourdeurs à certains moments. Saluons quand même l'entreprise d'un tel roman qui ravira à coup sûr tous les propriétaires respectueux de leur chien.

PPG - Strasbourg - 48 ans - 12 décembre 2012