La Marche de nuit
de William Styron

critiqué par Poignant, le 11 juillet 2012
(Poitiers - 57 ans)


La note:  étoiles
Orgueil et vanité
Début des années 50. La guerre de Corée fait rage et a provoqué le rappel des réservistes du corps des Marines.
Le lieutenant Culver et le capitaine Mannix, démobilisés en 1945, vivent mal le retour à la morne vie des casernes, loin de leur famille.
Alors qu'un tir de mortier mal ajusté vient de tuer 8 jeunes recrues, le colonel Templeton, officier de carrière rigide et sûr de ses valeurs, fait le constat du ramollissement de son régiment. Pour endurcir ses troupes, il décide de leur faire parcourir une marche de nuit d'une cinquantaine de kilomètres.
Lors de cette épreuve épuisante, la vanité de Mannix va vite se confronter à l'orgueil de Templeton...
Cette nouvelle parue en 1952 est une des premières productions de William Styron, auteur des « Confessions de Nat Turner » et du « Choix de Sophie ». D'une lecture facile, cet écrit de jeunesse manque de profondeur et de puissance. Mais on y perçoit déjà la perspicacité de l'auteur à décortiquer les profils psychologiques de ses personnages.
A réserver aux fans de cet immense écrivain.