Les Filles de l'ouragan de Joyce Maynard

Les Filles de l'ouragan de Joyce Maynard
(The good daughters)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Peche07, le 11 juillet 2012 (Inscrite le 22 février 2006, 66 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (26 713ème position).
Visites : 4 195 

Du souffle..! Et un vrai roman féminin pour l'été

L’une s’appelle Ruth, l’autre Dana, leurs lettres se croisent pour tisser la trame prenante d’un vrai roman. Deux destins féminins qui débutent en 1950, jour d’ouragan dans le New Hampshire… Voilà qui donne du souffle à cette histoire développée un demi siècle. Plus que le secret final, le contexte social (les errances de deux adolescentes qui vont subir la combinaison des préjugés religieux, le poids de l’éducation dans un milieu agricole et sans originalité pour l’une, pour l’autre une déroute familiale sur prétexte pseudo- artistique ) l’alchimie imprévisible qui en résulte font qu’on ne lâche ce livre qu’avec regret …. Si l’on ajoute deux histoires d’amour, pas trop traditionnelles non plus, on a tous les ingrédients d’un roman très prenant, féminin sans aucun doute, pour l’été.

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Les éditions

  • Les filles de l'ouragan [Texte imprimé], roman Joyce Maynard traduit de l'anglais (États-Unis) par Simone Arous
    de Maynard, Joyce Arous, Simone (Traducteur)
    Philippe Rey
    ISBN : 9782848761992 ; 14,43 € ; 05/01/2012 ; 330 p. ; Broché
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Agréable

6 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 7 février 2019

4 juillet 1950, Ruth et Dana naissent le même jour.
Nous suivrons leur vie, leurs choix, leurs amours et leurs contraires. Jusqu'au jour où les curieuses coïncidences de leurs itinéraires trouveront leurs explications.

On est loin de la puissance des romans clés de Joyce Maynard (long week-end, homme de la montagne, adolescente américaine). Il y a comme un parfum d'eau de rose entre les lignes mais le texte est fluide.
Un scène épique (les funérailles de Madame Dickerson) où le secret de famille explose de réalisme et donne de l'ampleur au roman.
Agréable !

Du souffle

8 étoiles

Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 37 ans) - 26 août 2016

Nous sommes en 1950 dans le New Hampshire et deux bébés fille voient le jour à quelques heures d'intervalle dans le même hôpital de la même petite bourgade. Selon toute vraisemblance, elles auraient été conçues le même jour, soit celui du passage de l'ouragan où une panne d'électricité faisait rage dans les chaumières. Ces deux petites filles, que nous suivrons jusqu'à un âge avancé, sont Ruth et Dana. L'une grandit dans une famille d'artistes avec des parents plutôt originaux, l'autre dans une famille de fermiers terre à terre et assez conservatrice. Les deux se sentent bien loin de leurs préoccupations familiales respectives et grandissent en faisant des choix qui détonnent pour leur milieu. La quatrième de couverture nous dit qu'un terrible secret va venir bouleverser le tout...

Je ne voudrais surtout pas spoiler les lecteurs naïfs, mais le terrible secret se laisse deviner assez vite dans le roman. Peu de suspense pour moi, mais il y a un courant qui nous porte dans cette histoire, une profondeur qui m'a fait tourner les pages sans trop m'en rendre compte. J'ai aimé l'écriture et le style de Joyce Maynard, qui m'a fait penser à certains romans de Joyce Carol Oates. Des histoires tranquilles, mais centrées sur les profondeurs des personnages et dont l'essence se déploie dans les longs moments de lecture. Je vous le recommande pour une soirée ou long week-end tranquille; à petites bouchées, je ne sais pas si je l'aurais autant apprécié!

Vies parallèles

7 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 20 janvier 2013

Ruth et Dana ont deux points communs: elles sont nées le même jour au même endroit.
A part ceci, tout les sépare: leurs physiques, leurs familles, leurs milieux de vie, leurs caractères...
Et si ce n'était l'entêtement à la limite de l'acharnement de Connie la maman de Ruth à garder le contact avec la famille de Dana, les deux fillettes puis jeunes femmes ne se seraient jamais fréquentées.

Nous suivons donc ces deux vies parallèles, qui se croisent une seule fois par an grâce à l'obstination de Connie, de leurs naissances à leurs vieillesses.

Si l'auteur laisse suffisamment d'indices pour que l'on connaisse très tôt ce secret de famille, il n'en reste pas moins un roman léger, fluide, agréable, un petit moment d'évasion ensoleillé qui fait du bien, sans prétention, une parenthèse bienvenue.

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