Le bourreau pleure
de Frédéric Dard

critiqué par JEANLEBLEU, le 6 juillet 2012
(Orange - 56 ans)


La note:  étoiles
Un roman noir classique de Frédéric DARD
Ce roman noir de Frédéric DARD m'a scotché à mon fauteuil jusqu'à ce que je l'ai fini.
L'histoire (bien que "classique") de la femme, amnésique après un accident de voiture, qui rentre dans la vie du héros m'a passionné.
J'ai découvert à cette occasion un troisième DARD (après le rabelaisien auteur des San-Antonio, après le métaphysicien triste et caustique à la fois de "Y a t'il un français dans la salle") : l'auteur de romans noirs au style sensible et poétique qui nous transporte dans son histoire.
Le héros est un peintre qui commence à rencontrer le succès. Plusieurs scènes où il peint sont décrites dans ce roman et Frédéric DARD rend à merveille l'espèce de tourbillon (de passion et de délire à la fois) qui le saisit quand il s'immerge dans son art. On imagine sans peine que Frédéric DARD a exprimé là ce qu'il ressentait quand il écrivait.
L' histoire est passionnante avec ce couple qui se crée entre ce jeune artiste et cette jeune femme sans passé.
La fin est surprenante !
Mais je n'en dis pas plus...
Portrait d’une femme perdue. 7 étoiles

Contrairement à se que je pensais, ce livre ne raconte pas le récit d’une femme fatale, calculatrice jusqu’au bout des ongles. Non. Nous accompagnons là simplement, la fuite en avant d’un peintre qui tombe amoureux d’une femme, après l’avoir renversée sur la route avec sa voiture. Un amour absolu, fou, à en perdre la raison, allant même s'y mélanger les pinceaux.
Un récit où le soleil d’Espagne sert d’Eldorado et de refuge pour ce couple d’inséparables pour un temps seulement…

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 13 septembre 2015