La maison où rêvent les arbres
de Didier Comès

critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 23 octobre 2002
(Liernu - 56 ans)


La note:  étoiles
Poésie inaboutie...
Avec un pareil titre, cette bande dessinée s’annonce poétique.
Quoi, les arbres rêveraient-ils ?
Et oui, messieurs-dames, nos compagnons à la ramure oxygénante font aussi des voyages nocturnes.
Dans leur cas, une particularité de taille tout de même : leurs rêves se concrétisent.
Prenons garde à leurs cauchemars : que se passerait-il si eux aussi prenaient corps ?
N'est-il pas trop tard ?

Le thème est fabuleux, avouez.
C'est d'autant plus dommage qu’il ne soit pas, selon moi, exploité en profondeur.
Je regrette également que certains passages flirtent avec la leçon de morale. Toutefois, je suis ressortie de cette histoire légèrement frissonnante : pour paraphraser Marc Lévy, « Et si c'était vrai ? »…