Le premier livre des merveilles
de Nathaniel Hawthorne

critiqué par Nance, le 10 juin 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
Une merveille
Ce premier livre des merveilles est un recueil de six récits de la mythologie grecques, dans un langage simple (mais de qualité), abordable aux enfants. Mon édition (Le Livre de Poche, Jeunesse, 944) était aussi bien notée, rendant le tout très accessible aux jeunes (à partir de 9-10 ans) et aux néophytes.

Les trois pommes d’or : Le onzième travail d’Hercule, où il doit récupérer trois pommes d’or du jardin des Hespérides.

La cruche miraculeuse : Philémon et sa femme Baucis accueillent deux voyageurs qui vont leur rendre leur générosité.

Le paradis des enfants : À une période idyllique, les dieux donnent à Épiméthée une compagne, Pandore, qui est très curieuse...

La Main d’Or : Les rêves peuvent devenir votre pire cauchemar lorsqu’un dieu exauce le souhait du roi Midas que tout ce qui touche soit changé en or.

La Gorgone : Un roi malveillant demande au jeune Persée de lui rapporter la tête de Méduse.

La Chimère : Bellérophon cherche l’aide du cheval ailé Pégase pour combattre la Chimère.

Pour moi, c’était beaucoup plus que de la vulgarisation pour les jeunes, il CONTE l’histoire et quel conteur ! Certains pourront penser que ces mythes sont édulcorés. C’est vrai qu’on montre certains personnages sur leur meilleur jour, mais pour moi ces adaptations étaient du bonbon. Je trouve ça même drôle que les deux recueils (celui-ci et sa suite) se terminent par les aventures de Bellérophon (ici) et Jason et que l’auteur évite soigneusement de raconter ce que le destin va leur réserver (tous les deux finissent déchus des dieux), probablement pour ne pas finir sur une mauvaise note. Au contraire, les deux recueils finissent sur l’espoir et la grandeur et j’ai trouvé ça parfait. Je crois que l’auteur a voulu narrer ces histoires comme des contes de fées, parce que le public cible est les enfants, et si il évite de trop salir ses héros (même Pandore), ça reste quand même fidèle globalement. Personnellement, je n’y vois pas d’offense.

Si j’aurais à recommander aux jeunes un livre sur la mythologie grecque (la vraie, pas du Percy Jackson), ça serait celui-ci. C’est un livre à la portée de tous, je le conseille aussi à ceux qui aiment le thème et ne veut pas aller dans le trop pointu, mais bien conté tout de même.

Pour ceux qui veulent lire un ouvrage vulgarisé complet sur le sujet, il y a Les mythes grecs de Robert Graves, excellent, mais il faut du courage !

À noter, Nathaniel Hawthorne utilise les noms romains pour ses histoires...