Edward Hopper, 1882-1967, métamorphoses du réel
de Rolf Günter Renner

critiqué par Rotko, le 22 octobre 2002
(Avrillé - 50 ans)


La note:  étoiles
L'homme qui regardait par les fenêtres.
Qualifié de néo-réaliste, Hopper fait des tableaux qui relèvent plutôt de visions oniriques, et qui, loin d'être des illustrations objectives de la vie américaine, manient l'ironie ou engendrent les fantasmes. L'ouvrage présente de nombreux tableaux, les analyse et renvoie à des commentaires brefs et éclairants. C'est donc une bonne initiation à l'univers d'un peintre qui "métamorphose le réel" par la transposition de ses perceptions intimes.

Dans les scènes d’intérieur, le peintre regarde par les fenêtres et décline les "symboles des désirs charnels latents inscrits dans la société américaine". Pour les paysages urbains, écoutons Francois Bon :"Ce qui se peint, c'est notre idée de la ville, ce que nous mettons en jeu entre nous et le dehors lorsque nous disons le mot ville." in "Dehors est la ville, essai sur Edward Hopper", aux éditions Flohic en 1998.

Remercions ces intercesseurs.
Premiers pas vers l'oeuvre de Edward Hopper 4 étoiles

Selon moi, ce livre a été instructif car beaucoup des tableaux du peintre sont présents, je les ai presque tous découverts. Cependant, j'ai trouvé que l'analyse des oeuvres de Hopper était trop technique pour un non-initié à la peinture. Dommage, j'aurais apprécié que l'auteur de cet ouvrage fasse plus de liens entre les tableaux et la vie de l'auteur. Les interprétations sur la perspective et les effets de lumière sont bien nébuleuses pour un néophyte.

Gregou - - 37 ans - 5 mars 2013