Beat generation
de Jack Kerouac

critiqué par Jules, le 7 juin 2012
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
A mes yeux, ne vous ruez pas sur ce livre
Je l'ai fait et mal m'en a pris ! Je n'ai rien contre les textes de pièces de théâtre mais celui-ci me semble sans intérêt.

On nous y plonge dans un véritable fouillis !

Nous passons de la partie d'échecs pour plonger dans le problème que représentent les paris des courses de chevaux aux US et ailleurs dans le monde. Un autre problème essentiel est celui de savoir qui veut un oeuf pour le petit déjeuner. Après avoir abordé la cuisson souhaitée nous voilà à discuter du Christ. Tout le problème vient de l'obligation qu'il a de réaliser son Karma et donc être le fils de Dieu. Nous revoilà dans la partie d'échecs dans laquelle un des joueurs a jeté tous les pions et il s'agit de les remettre comme ils étaient. Oui Dieu ne fait que passer sur notre planète pour se rendre sur une autre. Et ces oeufs ? Ils devraient être bien cuits... Débarque un évêque ayant fondé la nouvelle église araméenne.

Et ces paris sur les courses ? Un amour de l'argent ?... Non ! Une simple philanthropie !...L'affaire du Christ n'est que l'exécution d'un scénario totalement prévu... Et ainsi de suite. Tout cela pour aboutir à l'idée que seule l'amitié représente la vraie vie...

Non, je n'ai pas accroché à ce livre. Pour suivre le texte d'une pièce de théâtre il faut un minimum de fil conducteur et il n'y en a pas.
les anges sont tombés sur nos têtes ! 6 étoiles

La génération perdue d'avant guerre engendra la génération béate. Les Beats marchent en contemplant les étoiles. Des anges non pas déchus mais seulement tombés du ciel, un peu trop vite, d'un peu trop haut.. Ils savent qu'ils doivent rejoindre le ciel mais ne se souviennent plus du chemin. Alors ensemble, en amitié il lisent une carte qu'ils décryptent en utilisant certains philtres : alcool, sexe et drogue, certaines clés : musique, poésie, l'art dans tout ses états
Les états unis des années 50 étaient " vendus" comme un rêve, mais en réalité ce monde "celluloïd" était épouvantable. L'enfer n'est pas une demeure, on ne peut que vouloir s'en échapper. Les personnages de cette pièce sont ceux qu'ils sont, vivent comme ils sont. Et c'est de cette façon que Kerouac a décidé de faire tourner sa plume autour d'eux. On aimera ou pas. Et cela n'a pas d'importance. puisqu'avec ou... sans nous : "Ils sont".

Astrid - Eaubonne - 58 ans - 9 septembre 2012