La part du colibri : L'espèce humaine face à son devenir
de Pierre Rabhi

critiqué par Koudoux, le 24 mai 2012
(SART - 59 ans)


La note:  étoiles
Réflexions sur la planète
"La terre, être silencieux dont nous sommes l'une des expressions vivantes, recèle les valeurs permanentes faites de ce qui nous manque le plus : la cadence juste, la saveur des cycles et de la patience, l'espoir qui se renouvelle toujours car les puissances de vie sont infinies..."

L'auteur nous amène à réfléchir sur le devenir de la planète.
Comme un colibri, même si l'on se croit partie insignifiante du système, on peut apporter notre part à la sauvegarde de l'humanité.

Cette lecture peut être complétée par cette merveilleuse fable qu'est "Les neuf consciences du Malfini" de Patrick Chamoiseau.

Un livre qui fait réfléchir!
"Je fais ma part !" 9 étoiles

Pierre Rabhi (1938- ) est un essayiste, agriculteur bio et romancier français, fondateur du mouvement Colibris.
Il s'est engagé pour le développement de pratiques agricoles prenant en compte l'environnement et qui préservent les ressources naturelles, comme l'agroécologie, l'agriculture biodynamique.
"La Part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir" parait en 2006.

Dans ce court manifeste, Pierre Rabhi dénonce une société de consommation basée sur la création de "Besoins" dans une ambiance artificielle de pénurie et de manque au coeur de l'abondance.
Le dogme de la croissance (souvent vide de sens) à tout prix condamne l'ensemble de l'humanité à un chaos économique, social et écologique.
A ce rythme là, l'espèce humaine risque réellement d'être éradiquée.
C'est la Nature et elle seule qui doit nous inspirer.
Le temps n'est plus à la prise de conscience mais à l'action .

Un ouvrage court, percutant qui va droit à l'essentiel en présentant les limites du modèle de la croissance et du "Miracle industriel" .
Pierre Rabhi est un éveilleur de conscience, un homme rare qui -au risque de prêcher dans le vide - apporte sa pierre à l'édifice, le goutte d'eau du colibri pour éteindre l'incendie.
Un manifeste tout simplement indispensable.

Frunny - PARIS - 58 ans - 6 novembre 2017