Les vaches de Staline
de Sofi Oksanen

critiqué par Yotoga, le 15 mai 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
le pourquoi du comment
Ce livre est conseillé aux lecteurs qui aiment les histoires de frontières et des secrets de famille, ainsi que les personnages travaillés psychologiquement.
Le livre est construit sur 2 narrateurs, avec des flashbacks.
Le style (influencé par la traduction) reste fidèle, le fond est touchant, et captivant.


Extraits de la présentation de l'éditeur
L’héroïne, Anna, est une jeune Finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d’être acceptée, cette femme a tenté d’effacer toute trace de ses origines, et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l’ère soviétique.

Sofi Oksanen fait preuve d’une grande puissance d’évocation quand elle décrit les obsessions de ces deux femmes. Il y a la voix d’Anna qui tente de tout contrôler, son corps, les hommes, et le récit plus distant de la mère qui se souvient de la rencontre avec « le Finlandais », à Tallinn, dans les années 1970, sous un régime de terreur et de surveillance.

Pour le titre : Les « vaches de Staline », c’est ainsi que les Estoniens déportés désignèrent les maigres chèvres qu’ils trouvèrent sur les terres de Sibérie, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles.