Les chemins qui ne mènent pas à Rome : Réflexions et maximes d'un libertaire
de Georges Brassens

critiqué par CC.RIDER, le 13 mai 2012
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Brassens le penseur...
Qui était vraiment le brave Georges Brassens ? L'auteur-compositeur-interprète connu pour des chansons aussi célèbres que « L'auvergnat », « Gare au gorille », « Les copains d'abord » ou « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète » ? Un simple fabricant de chansons parmi tant d'autres ? Que nenni ! Et s'il fallait retrouver trace de toutes les autres facettes d'un personnage bien plus complexe que l'impression qu'il donnait, il suffirait de lire ce livre, simple compilation de « Réflexions et maximes d'un libertaire », c'est à dire de pensées, sentences et aphorismes d'un esprit libre qui n'aimait rien tant que brocarder le pouvoir, la connerie, la consommation, les curés et les militaires. Ni Dieu, ni maître ! Eh oui, le brave Georges était un anar, un athée et un pacifiste convaincu, n'en déplaise aux récupérateurs de tous poils.
Ce recueil de pensées est divisé en quelques grands chapitres (Moi, Georges Brassens, Etre ou avoir, Rêver, Résister, Croire ou ne pas Croire, Aimer, Gamberger, Lire, écrire, Chanter, Mourir) qui sont autant de grands thèmes de réflexion. En plus de comprendre la psychologie et les tendances de l'auteur du « Grand chêne », chacun pourra y puiser son miel tout en se disant que notre chanteur-poète était également un véritable sage, un authentique penseur, même s'il se défendait, modeste comme il l'était, d'être un philosophe ou de délivrer quelque message que ce fut...