Cahiers de Le Golif dit Borgnefesse, capitaine de la flibuste de Louis-Adhémar-Timothée Le Golif, Albert T'Serstevens

Cahiers de Le Golif dit Borgnefesse, capitaine de la flibuste de Louis-Adhémar-Timothée Le Golif, Albert T'Serstevens

Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures , Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par MEISATSUKI, le 5 avril 2012 (Inscrite le 2 octobre 2009, 47 ans)
La note : 7 étoiles
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Borgnefesse, le plus grand Corsaire de tous les temps…

Présentation de l'éditeur
Borgnefesse a définitivement pris sa place à côté des plus notoires corsaires et boucaniers de l'île de la Tortue. Bien dans la tradition, notre flibustier narre avec brio, forfanterie et cynisme candide ses conquêtes galantes, ses rixes, ses batailles, ses abordages, ses ripailles : tout ce que peut comporter d'histoires de guerre et d'amour la course sur la mer des Antilles au temps du Roi Soleil. C'est ainsi que Borgnefesse est entré dans la grande légende des Caraïbes.


Dans un avant propos, ces cahiers nous sont présentés comme les mémoires authentiques d’un flibustier Français (fin 18è début 19è) retrouvée par hasard après l’attaque de Saint Malo de 1944.

Si le récit parait véridique de par certains détails apportés par l’auteur, mais les aventures et évènements ainsi que la façon dont ils sont relatés nous mettent le doute. Le Capitaine Le Golif étant si imbu de sa personne, champion de la piraterie, de l’exagération et de la mauvaise foi que l’on s’imagine sans soucis face à l’homologue Français de notre capitaine Barbosa blockbusté par Disney, si ce n’est que son langage est bien ancré dans son époque.

Le langage justement est châtié et vous poussera parfois dans le dictionnaire afin de vérifier que vous connaissez bien le sens profond de certains mots qui ne sont plus utilisés de nos jours. Mais ce vocabulaire et l’emploi du subjonctif imparfait font tout le charme du récit.
Chaque corsaire possède son surnom, bien souvent extrêmement terre à terre et Le Golif doit celui de Borgnefesse à obus lui ayant arraché la fesse après avoir ricoché sur un rocher, un corsaire de sa trempe ne tournant jamais le dos à l’ennemi. Les ennemis d’ailleurs, il les embroche par douzaine avec une facilité déconcertante malgré parfois quelques « égratignures ».
Mais attention, si on range souvent les pirates et les corsaires dans la grande famille de la Flibuste, un corsaire n’est pas un pirate. Il en va d’une question d’honneur !

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