J'étais l'origine du monde de Christine Orban

J'étais l'origine du monde de Christine Orban

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Tartuffe, le 10 janvier 2001 (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 50 ans)
La note : 3 étoiles
Moyenne des notes : 2 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 1 étoiles (59 522ème position).
Visites : 4 827  (depuis Novembre 2007)

Une origine du monde vue sous un angle légèrment différent ...

Christine Orban nous détaille de manière assez originale ce qu'elle entend par " l'origine du monde ".
Tout au long des 137 pages de son roman peu commun, elle nous raconte comment une femme est amenée à exposer ses parties les plus intimes à l'homme aimé, mais aussi au monde entier.
Un livre a lire si vous n'avez rien d'autre sous la main...

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1 étoiles

Critique de Maria-rosa (Liège, Inscrite le 18 mai 2004, 68 ans) - 1 décembre 2004

Il y a quelques années, le hasard a fait que j'ai lu le collectionneur de C. Orban juste après avoir lu "L'amour conjugal" d'Alberto Moravia. Au détour d'une page, j'ai cru rêver mais ce n'était hélas pas une hallucination : Mme Orban, avait repris, mot pour mot, dans sa prose, la scène qui dans le livre de Moravia se déroule chez le barbier.

Par ailleurs, cette histoire de collectionneur est une anecdote que Jean d'Ormesson raconte dans "La Douane de Mer".

Et Mme Orban persiste à "faire écrivain"…



Accident de lecture

2 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 30 novembre 2004

"L'origine du monde", c'est un tableau de Gustave Courbet qui représente une femme nue dont le sexe, mis en évidence par des jambes écartées, figure au premier plan de manière assez réaliste. Commandé par Khalil Bey, ce tableau, qui se trouve à Orsay, fit longtemps scandale.

Christine Orban a choisi de nous raconter la genèse de cette oeuvre en donnant la parole à sa narratrice, Joanna Hifferman, la maîtresse du peintre Whistler qui devint la muse et la compagne de draps de Gustave Courbet, après que celui-ci lui ait demandé de poser pour lui dans des scènes dénudées. Joanna nous raconte sa relation avec Courbet, comment le tableau a été imaginé et réalisé, qui était Gustave Courbet, comment et pourquoi il peignait...

Grosse déception de ma part pour ce roman que j'ai trouvé terriblement creux. Joanna Hifferman manque de profondeur, c'est une femme superficielle qui se targue de comprendre les hommes et de les analyser, qui parle de la peinture sans grande émotion, qui évoque le sexe avec vacuité, trop préoccupée par le langage cru employé par les maîtresses de Courbet dans leur correspondance avec le maître. Elle n'est pas à sa place et ça se sent. Je regrette que Christine Orban ne lui ait pas donné plus de force, tout ceci se déroule sans accroc, comme un long fleuve tranquille qu'on voudrait faire passer pour tourmenté. Reste la création du mythique tableau, mais même là, aucun déclic, la magie ne fonctionne pas. Raconter la naissance d'une telle oeuvre aurait pu être grandiose et envoûtant, c'est plat et sans vie. Cela regorge de mots oscènes, dont certains frôlent avec la vulgarité et n'apportent rien au récit. L'érotisme peut-être si puissant en littérature lorsqu'il est utilisé à bon escient, ce n'est pas le cas du tout ici.

Un avis un peu différent

0 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 20 janvier 2001

Je trouve la critique faite un rien dure. Je viens de terminer ce livre et je lui trouve certaines qualités. D'abord il me paraît que Christine Orban écrit bien? Elle a une écriture assez déliée et avec une certaine puissance quand elle, ou son personnage, s'emporte. S'il est vrai que les multiples répétitions de Jo quant à sa beauté, surtout au début, énervent un peu, il n'en reste pas moins que, par la suite, son comportement devient tout à fait compréhensible. Tant vis à vis de ce qui lui est demandé que par le fait qu'elle finisse par céder. il y a de superbes pages, pour moi, dans ce livre. Notamment quand elle décrit les emportements artistiques et les motivations artistiques de Courbet. On sent le créateur, le visionnaire qui ne vit que pour et par son art. J'ai aussi trouvé excellent ce qu'elle dit dans chapitre 14. C'est bien observé, c'est bien écrit, cela sent le vécu ! Bref, tu vois que j'ai quand-même trouvé un intérêt à ce livre ainsi que certaines qualités. Mais je peux aussi comprendre ta réaction. Un homme et une femme peuvent-ils réagir de la même façon devant un tel livre ?...

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