Bagages pour Vancouver
de Michel Déon

critiqué par Lecassin, le 3 mars 2012
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Souvenirs volume 2
« Bagages pour Vancouver » est le deuxième volet de souvenirs de Michel Déon. Dans le premier, « Mes arches de Noé », l’auteur revenait sur la période de fin de l’occupation, à Lyon, alors qu’il était secrétaire de rédaction à l’Action Française aux côtés de Maurras. Il y évoquait également ses premières prises de contact avec le sol grec, irlandais et portugais…

Dans ce deuxième volume, l’histoire continue chez Plon, où il nous décrit la « guerre » des éditeurs dans cette période des années cinquante où « quelque chose bougeait de nouveau comme si nous émergions enfin de la nuit ». Des rencontres importantes : de Coco Chanel à Salvatore Dali et ses moustaches, Christine de Rivoyre, Daniel Boulanger, Sartre et Giono au travers leurs écrits de l’époque ; enfin Stendhal et son voyage en Italie… Et puis des livres…

Une lecture qui me paraît indispensable à qui s’intéresse aux racines de l’œuvre de Michel Déon : les paysages de Grèce, d’Italie, d’Irlande et du Portugal , bien sur, que l’on retrouve dans le premier tome ; mais aussi Stendhal, Giono et son hussard, Chateaubriand et ses mémoires, rencontrés au fil des pages de ce second volume ; et qui constituent le paysage intellectuel de l’auteur.