Les enquêtes du commissaire Fluet. 3
de René Hénoumont

critiqué par Catinus, le 2 mars 2012
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Un " privé " et la mini-jupe
Le commissaire Fluet est maintenant à la retraite. Comme son épouse ne tient pas du tout à ce qu’il traîne dans ses pieds toute la journée, elle l’a persuadé d’ouvrir une agence de détective sur un des boulevards de Liège (celui d’Avroy). Elle espère aussi que, grâce à ses cachets, son bonhomme de mari aura le bon goût de lui offrir le cadeau des ses rêves : un vrai vison (entendez un manteau).

Dans « La nièce du notaire «, notre bon commissaire va émigrer en Brabant Wallon dans un bled nommé Barrelecon (sic !) sur la trace d’un pyromane et de Rachid, petit trafiquant de came. On poussera même une pointe du côté de Comblain. Soit le pyromane et les Bonnie and Clyde de Martinrive-Liotte. Ambiance !

Dans « Le café de la marine « retour à Liège, plus particulièrement à Coronmeuse-Herstal où sévit un coupeur de tête dans des atmosphères très couleurs locales, une fois de plus et pour notre plus grand plaisir. Quel rapport y a-t-il entre un prêteur sur gages, un huissier et un juge de paix ? La solution, vous la trouverez dans la lecture de cette nouvelle.
Ah ! Important ! Nous n’oublierons pas la secrétaire de Fluet, mademoiselle Gene, qui y joue un rôle majeur et qui porte des mini-mini-mini-jupes. Hé ! Tant qu’à faire !


Extrait :

(à propos d’une ville du Brabant wallon)
Il ne restait de la ville ancienne que des remparts épars, et, ça et là, un édifice restauré au siècle précédent. Sur la place principale, un kiosque à musique semblait grelotter dans le vent. Comme souvent en Wallonie, la Maison du peuple avec son opus incertum en mosaïque à l’italienne était une hérésie urbanistique. Pas gâtés les camarades à moins qu’ils n’aiment ça ! Dans la rue de la Gare, il dénombra autant de boucherie-charcuterie que de pharmacies. A croire que les unes faisaient vivre les autres. Les rares passants étaient obèses. La viande aux hormones, ça donne la gonflette.