Livres de sang, tome 5 : Prison de chair
de Clive Barker

critiqué par Ayor, le 1 novembre 2015
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Bizarre et ennuyeux
Définitivement réfractaire à l'univers de Clive Barker, je stoppe là la lecture de ses œuvres. Hormis des scénarios originaux, le reste m'ennuie profondément, tant les situations que les personnages et les dialogues. Les pages s’enchaînent sans aucun plaisir, voire même dans la souffrance, mais l'œuvre étant heureusement courte, autant mettre un point d'honneur à l'achever, ce qui permet en outre d'émettre une critique légitime.

Quelle que soit l'histoire depuis le premier "Livre de sang", je n'ai jamais éprouvé le moindre soupçon de peur ou de terreur, très loin s'en faut; bizarre est le seul mot qui qualifie les récits de cet auteur.
Malgré un troisième tome intéressant, le quatrième m'a tellement déçu voire dégoûté que je n'ai même pas écrit de critique.

Dans ce cinquième recueil (à qui j'ai laissé une chance) l'auteur propose quatre histoires singulières à l'ambiance toujours aussi glauque, mais malheureusement toujours aussi pénibles à lire. Je ne compte plus les fois où j'ai soupiré d'ennui et failli lâcher ce livre voire même le balancer directement par la fenêtre.

Le talent de l'écrivain est reconnu, mais j'y suis totalement et irrémédiablement hermétique.
Horreur de la norme 10 étoiles

Clive Barker est un des plus grands auteurs contemporains du fantastique, même si les masses ne connaissent qu'assez peu ses livres en lui préférant en général d'autres auteurs plus consensuels.

Il n'empêche que la plupart des critiques renommés s'accordent à voir en cet écrivain une plume unique et digne des meilleurs, tels qu'Edgar Allan Poe ou Bram Stocker. Toutefois, comme Barker présente un effroi plus réaliste que d'autres histoires plus populaires et plus mièvres, on lui refuse la plupart du temps son statut de grand auteur.

Les livres de sang - et en l'occurrence ce tome 5, Prison de Chair - parlent d'une réalité atomisée, liée au conscient humain (donc infiniment subjectif) sinon à sa profonde bêtise, il va donc sans dire que les esprits étriqués n'apprécieront pas le ridicule qui s'en suit et que l'on s'en prenne à leurs certitudes !

Il y a des choses qui ne s'expliquent pas...

Antihuman - Paris - 41 ans - 27 février 2016