Thérèse
de Jean-Philippe Stassen

critiqué par Leura, le 10 septembre 2002
(-- - 73 ans)


La note:  étoiles
Pas le meilleur Stassen
Quelle idée, Thérèse, quand on est grosse et moche de tomber ainsi amoureuse du plus beau garçon du quartier, Momo lui-même ? Oui, mais... Si Thérèse a la beauté du coeur, Momo n'est pas si beau que ça, vu du dedans.
Alors, au fil du déroulement de l'intrigue, chacun de ces personnages va devenir ce qu'il est vraiment, et comme le dit la pub pour les yaourts, ça se voit à l'extérieur. Donc Thérèse va devenir extérieurement la belle femme qu'elle est et Momo le personnage repoussant que son allure de coq de village cache si mal. Arrivée en Afrique, Thérèse rencontrera l'amour, le vrai, celui-là, celui qui fait vibrer l'âme toute entière, et l'esprit et le corps, tout. Et Momo ? Lui aussi aura le destin qu'il mérite, personne ne versera une larme sur lui.
Que dire de cette BD ? Le dessin de Stassen, dont je suis un fan inconditionnel est toujours aussi beau que d'habitude, mais je le sens moins à l'aise dans ce scénario. Evidemment, on ne peut pas écrire une merveille comme Déogratias tous les mois, c'est sûr. On ne critique que ce qu'on aime bien, (enfin, en général), et cette BD, qui reste très au-dessus de la production moyenne, est loin d'être ce que Stassen a fait de mieux.