La ville des voleurs
de David Benioff

critiqué par Lurette, le 8 février 2012
( - 85 ans)


La note:  étoiles
Humour et cruauté
Il faut absolument lire « La ville des voleurs » de David Benioff ou Beniov. Ce roman est l’histoire de son grand père que ce dernier raconte à l’auteur.
Est-ce tout à fait autobiographique ? Sans doute en partie. Mais peu importe : l’histoire vous captivera.

Quelle aventure que celles de ces deux jeunes gens: Lev 17 ans juif, naïf encore, comme un enfant, Kolya 20ans, beau, blond, à qui tout réussit, agaçant...
Pour échapper à leur exécution immédiate, ils acceptent une mission impossible et dingue qui les amène à parcourir la campagne soviétique. Nous sommes en 1941 et les Allemands sont aux portes de Stalingrad ou Pietr, comme on voudra.

Rien ne manque à cette épopée, ni l’horreur de la guerre dans le froid et la disette, ni le courage ou même parfois l’inconscience de Kolya, car ce qui domine ici c’est l’humour.

Nous sommes pris, pieds et poings liés jusqu’aux dernières lignes de ce livre qu’on ne peut quitter. Nous vibrons de désespoir, de colère mais aussi d’amitié, de haine, d’amour et … de rire.
Je vais acheter, immédiatement et les yeux fermés, les deux autres romans de David Benioff: "le compteur à zéro" et "24 heures avant la nuit". Je vous dirai plus tard ce qu'ils valent.