La fabrique des jeunes gens tristes
de Keith Gessen

critiqué par Nabu, le 3 février 2012
(Paris - 38 ans)


La note:  étoiles
Perte de temps
« La fabrique des jeunes gens tristes » décrit la vie de trois jeunes hommes en post-études ou en thèses dans les Etats-Unis des années 2000. Le récit se découpe en trois parties qui sont elles-mêmes divisées en trois chapitres. Chaque chapitre est consacré à un personnage.

Autant le dire tout de suite : on se fait chier en lisant ce livre. L’écriture est très inégale, certains passages vont être émouvants tandis que la grande majorité vont être d’une pauvreté affligeante. Les personnages sont également inégaux, l’histoire de l’un d’entre eux est particulièrement pénible et on a limite envie de sauter ses passages. Chose que l’on pourrait faire vu que les personnages se « connaissent » mais n’ont absolument pas la moindre interaction.

De plus, l’auteur étant l’un des trois personnages, on a deux styles d’écriture, un à la première personne et un à la troisième personne. Ce qui rend le récit pas forcément simples à suivre. Le ton de l’œuvre est parfois un peu triste et émouvant mais on verse invariablement dans la poésie à deux balles.

En conclusion, une grosse déception. Vu le synopsis, je m’attendais à quelque chose de vraiment sympa et au final, c’est juste ennuyeux au possible. A éviter.