Preacher tome 7 : Salvation
de Garth Ennis (Scénario), Steve Dillon (Dessin)

critiqué par Monde Vrai, le 3 février 2012
(Long Beach - - ans)


La note:  étoiles
"Les discours, ça se double."
Les Américains sont malgré tout ce qu'ils peuvent dire fascinés par le mal sinon par l'Europe, ce vieux continent; et comme chacun sait; ont l'habitude de fourrer toutes leurs oeuvres classiques comme alternatives de tout ce qui peut y ressembler de près ou de loin. Dans The Preacher: Salvation, on parle d'une bonne BD aisément reconnaissable pour ses clichés et truismes et son graphisme et sa violence (avec les traits du révérend Custer) de "sous-culture" pour les snobs, mais aussi concernant sa particularité des thèmes abordés par les auteurs: Ici encore le héros est une sorte de pur ange de la vengeance qui doit lutter au milieu de ploucs totalement dégénérés du KKK d'une petite ville, de specimens plutôt bas-du-front, d'agents du gouvernements inefficaces, avec un sheriff vendu depuis Moise, tandis que Hitler est quant-à-lui et selon Miss Oatlash une sorte de prêcheur incompris...

Alternatif, culte; cependant un opus significatif de la série.