Un temps pour vivre, un temps pour mourir
de Erich Maria Remarque

critiqué par Yeaker, le 1 février 2012
(Blace (69) - 50 ans)


La note:  étoiles
A l'est, rien ne va plus
Après trois ans sur le front russe et alors que l’armée allemande a le plus grand mal à résister, Ernst Graber a droit à une permission inespérée qui le ramène chez lui. En arrivant c’est la désolation qui l’accueille. Le voilà en quête de ses parents dans une ville en proie aux bombardements et au système D. Graber va arpenter la ville et croiser nombre d’individus qui tentent comme lui de survivre sous la surveillance des S.S.
Dans ce chaos où la mort peut survenir à tout moment, chaque instant de vie a son importance et c’est dans ce contexte qu’Ernest découvrira l’amour.

Remarque nous propose une immersion dans la misère noire qu’entraîne la déroute Allemande à la fin de la guerre. Où le juste auboutisme des fanatiques entraine tout un peuple dans le désastre.Ce livre écrit tardivement, est en quelque sorte la suite chronologique « A l’ouest, rien de nouveau » et de «L’obélisque noir ». Mais il ne s’agit pas du meilleur livre de l’écrivain. Ecrit en exil, il est composé comme une tragédie grecque avec une ossature trop visible.
Néanmoins il rappelle, qu’en définitive, une des principales victimes du régime nazi fut le peuple allemand.