Dick Hérisson, tome 6 : Frères de cendres
de Didier Savard

critiqué par Jean Loup, le 4 septembre 2002
(Vaulx en Velin - 50 ans)


La note:  étoiles
Meurtres en série
Petrus Patarouste, un riche entrepreneur, meurt sur le chantier d'une abbaye, écrasé par une lourde pierre. Le mistral soufflait beaucoup ce jour-là, et il s'agit donc d'un dramatique accident. Mais est-ce bien certain ? Comment peut-on expliquer la joie hilare d'un mystérieux individu, et surtout, pourquoi une carte postale représentant une île a-t-elle été posée sur le corps du défunt ? Plus troublante encore, la présence sur cette carte de huit allumettes scotchées, dont une est grillée.
Le fils du défunt fait appel au détective Dick Hérisson, qui commence à s'intéresser à la vie et aux amis de feu l'entrepreneur. Quand l'un d'eux est retrouvé pendu, avec entre les doigts une carte postale de la même île, Hérisson comprend que les huit allumettes doivent représenter huit individus. Et cette fois, deux allumettes sont grillées... qui seront les suivants ? Comme on en a désormais l'habitude, cette nouvelle aventure de Dick Hérisson se déroule à Arles et ses environs. Savard ne semble pas désireux d'explorer des horizons plus lointains, et l'on retrouve plusieurs personnages familiers, comme Garagnoux par exemple. Le héros subit plutôt les événements, mais là encore, ce n'est pas une nouveauté. L'intrigue est assez intéressante et bien menée, sans doute la meilleure de la série avec le précédent album, "La conspiration des poissonniers". Le trait de Savard a nettement progressé depuis le premier album, et s'il manque d'originalité, il a au moins le mérite d'être agréable et sûr. Au final, un bon album pour découvrir les aventures policières de Dick Hérisson ou pour approfondir votre connaissance de cette série sympathique et sans prétention.