Lieux dits
de Michel Tournier

critiqué par Kinbote, le 29 août 2002
(Jumet - 65 ans)


La note:  étoiles
Egocentrique!
Michel Tournier nous emmène en voyage en bonne compagnie. A Prague, au café Alcron, avec Da Ponte le jour où il rencontre Mozart et Casanova (pas moins !), à Weimar avec Goethe et Bach, à Fribourg-en-Brisgau pour nous parler des bombardements qui ont défiguré la ville, à Dieppe pour ses cerf-volants, à Bombay pour ses animaux, à Palmyre pour ses chiens, au Japon avec Edouard Boubat, à Fleury où on y joue sa pièce "Le fétichiste". Il parle de son amour des ponts français, de l’île Saint Louis où il a habité, des presbytères qu'il a occupés et de leurs jardins, des deux châteaux de Choisel où il demeure.
Bref, l'air de nous emmener très loin, Michel Tournier nous fait faire le tour de son nombril, de son savoir, de ses goûts très personnels dans des textes qui n’ont pas, à quelques exceptions près, la consistance de textes singuliers et constituent des bouts de connaissance piqués dans d’autres livres. Michel Tournier a fait mieux ailleurs et dans le même genre, notamment dans ses livres à partir de photographies. Uniquement pour les inconditionnels de l'auteur du Roi des Aulnes!