En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime
de Martine Moriconi

critiqué par Marvic, le 30 décembre 2011
(Normandie - 65 ans)


La note:  étoiles
Vingt ans après...
Guillaume, Pauline, Benjamin, Élisabeth et Pierre formaient un groupe d'amis uni. Ils se retrouvent, quelques années plus tard, ayant traversé les années plus ou moins heureusement.
D'autres se sont éloignés comme Olivier ou Simone.

Pierre et Élisabeth sont mariés, parents de jumeaux adultes, mais le chômage de Pierre et la cinquantaine qui arrive met leur couple en péril.
Benjamin, l'homosexuel de la bande, tient une petite boutique d'antiquités.
Simone a tout quitté pour retaper une bâtisse en province.
Pauline travaille dans une société de production sous pression, au bord du dépôt de bilan.
Guillaume vit à Londres et est, de loin, celui qui a le mieux réussi sa vie professionnelle, mais qui n'a gardé aucun contact avec ses anciens amis.

Ils se retrouvent, un peu culpabilisés, à l'enterrement d'Olivier, ancien acteur « has-been » qui s'est suicidé.

Mais c'est le retour de Guillaume, ancien amant de Pauline qui déclenche les souvenirs et les mensonges. Arrivée à la cinquantaine, Pauline est de nouveau amoureuse même si Guillaume n'a pas fondamentalement changé.

On va donc suivre ces petites histoires d'amour et d'amitié entrecoupées de retours en arrière permettant de comprendre les rancœurs, chassés-croisés amoureux et vaudevillesques. Tout ceci dans l'univers de l'audiovisuel qui est celui de l'auteure.

Une livre pas à la hauteur de son titre, et, si la lecture n'est pas désagréable, le sujet maintes fois utilisé, n'y a rien gagné dans ces histoires plus ou moins vraisemblables dignes d'un théâtre de boulevard plutôt que d'un roman.