Charivari
de Kō Machida

critiqué par Ravachol, le 30 novembre 2011
( - 40 ans)


La note:  étoiles
un chaos littéraire
Promenade hallucinée dans un Tokyo méconnaissable, ivresse romanesque, gueule de bois littéraire, anticonformisme déjanté,...
Difficile d'émettre un avis sur ce court roman. Machida Ko a dû se bourrer la gueule tout au long de l'écriture de son récit.

Passant du coq à l'âne, il ne cesse de nous perdre dans des discours déjantés pour nous rattraper ensuite dans des situations terre-à-terre dignes de la Beat-Génération.

Peintre anticonformiste peu reconnu par ses contemporains, le personnage principal de ce roman est marié à une serveuse qu'il n'aime pas. Il ne cesse de "taper" l'argent de ses potes pour se payer ses tubes de peintures et vit étrangement des trips déjantés que seuls les mots semblent réussir à figer.

Inutile de s'imaginer une seconde le paysage décrit par l'écrivain tant il semble inimaginable et extravagant. Alcool mais aussi champignons hallucinogènes ont dû être les nègres de ce roman.

Un livre à tester.