L'agrapheur : Intrigues policières à saveur mathématique
de Alain Hertz

critiqué par Amnezik, le 1 décembre 2011
(Noumea - 56 ans)


La note:  étoiles
Essai de vulgarisation mathématique non transformé
Quatrième de couverture :

Un vol et un braquage, une imposture liée à un héritage, la disparition d’une souris de laboratoire de plusieurs milliers de dollars, entre autres affaires, sont au coeur d’enquêtes menées par Maurice Manori, inspecteur de police, dit l’Agrapheur. Ce surnom, il le doit à ses méthodes aussi efficaces que non conventionnelles. Il dispose, en effet, d’un outil redoutable pour "agrapher" les coupables : la théorie des graphes. En quête de la vérité, l’inspecteur Manori vous entraînera dans les méandres de cette discipline mathématique aux applications multiples.

Ma critique :

Autant vous le dire d'entrée de jeu je n'avais jamais jamais entendu parler de la fameuse théorie des graphes avant d'ouvrir ce bouquin, je me suis donc dit que c'était là une occasion rêvée d'apprendre quelque chose de nouveau de façon ludique. Après deux premiers chapitres assommants de théorie mathématique visant à poser les bases de ladite théorie on entre enfin dans le vif du sujet et sa mise en application sur des cas concrets... Les chapitres suivants suivent tous la même logique, le cas pratique est exposé puis la théorie des graphes intervient pour trouver le fin mot de l'histoire à grand renfort de nouveaux éléments théoriques. Bref l'aspect polar n'est que prétexte à une tentative de vulgarisation mathématique à laquelle je n'ai pas pigé grand chose (n'en voyant pas d'application concrète je n'ai pas non plus chercher à approfondir la question) et à laquelle l'auteur ne parvient pas à nous faire adhérer (du moins en ce qui me concerne).
Je ne remet pas en cause les compétences mathématiques de l'auteur, nul doute qu'il maîtrise son sujet, c'est plutôt son aptitude à intéresser le profane que je juge discutable, sans un minimum d'intérêt personnel pour la théorie des graphes je ne vois pas comment adhérer au bouquin, la simple curiosité ne suffit pas. Ceci dit la vulgarisation scientifique sur fond de fiction n'est certainement pas un exercice de style des plus aisé...