La noyée de l'Hudson
de Linda Fairstein

critiqué par Antihuman, le 28 octobre 2011
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Fascinant et mystérieux
Comme chacun sait, le crime, le vrai, est une affaire de riches; surtout s'il est élégant et bien fait; (dans certains cas d'ailleurs des franchises ouvrent, et donnent même naissance à des familles entières de criminels) c'est ce que nous montre cette enquête dans les "hautes-sphères" entre collectionneurs d'Art, cocaïne, models, yuppies et si le point de vue n'est certes pas aussi élitiste que dans un Dashiell Hammet ou que dans un Tom Wolfe, il faut bien avouer qu'on sombre presque littéralement dans l'intrigue qui nous prend à la gorge stricto sensu et ce dès le début, tout en souhaitant connaître le plus vite possible le fin mot du mystère. Et puis parmi les différents portraits de Linda Fairstein d'une ville de riches, très riches, et richissimes, - l'homosexuel vicieux et faussement aimable, le copain beauf sympa mais inefficace, le Juge inflexible et pur, le criminel de rue qui ne regrette rien, la prostituée intello et repentante... - un air de réalisme original sonne indubitablement vrai et séduisant tout le long du bouquin. Un vrai carnage.


(Introduction:)


"Le mystère du meurtre me fascine."

Arthur Fellig.

Présentation de l'éditeur
Par une chaude soirée d'août, au terme d'une longue journée de plaidoiries dans Manhattan, le substitut Alexandra Cooper retrouve ses vieux amis et collègues d'enquêtes, Mike Chapman et Mercer Wallace, policiers new-yorkais, sur le lieu d'un crime particulièrement sordide.
Des victimes, Alex en a déjà vues beaucoup : depuis dix ans, en effet, elle a la redoutable tâche de poursuivre tous les coupables d'agressions sexuelles. Pourtant, la vue de ce corps que l'on sort de l'eau pieds et mains attachés à une échelle, va littéralement la révolter.
Entre un luxueux appartement de la 5e Avenue, les grandes salles de vente du Midtown et les galeries branchées de Chelsea, Alex, Mike et Mercer traquent un tueur énigmatique dans un monde où le ballet intime des grosses fortunes et des chefs-d'oeuvre inestimables suscite de dangereux appétits. Qu'il s'agisse d'un Rembrandt volé, d'un Vermeer suspect ou de précieux panneaux d'ambre raflés par les Nazis, les enjeux sont faramineux.

Et ici les perdants risquent leur vie.