Ma province de Maxime Ossipov
(101-j kilometr)
Catégorie(s) : Littérature => Russe
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ça nous apprend des trucs mais c'est confus
La province de Maxime Ossipov, c’est à 100 km de Moscou où il gère un hôpital non sans difficultés tant avec les coutumes des patients qu’avec les arcanes du pouvoir postsoviétique.
Médecin, Maxime Ossipov décrit en connaissance de cause la vie dans un hôpital en province.
Cet ouvrage se divise en deux parties : dans la première l’auteur s’investit en tant que narrateur pour brosser un portrait pas très réjouissant de ce qui se passe aujourd’hui dans les hôpitaux de province : dans la seconde, La Rencontre, c’est la vie quotidienne qui est reprise avec les antagonismes des chrétiens orthodoxes, des juifs, des laïcs. Vie quotidienne abondamment arrosée de boissons pourtant à consommer avec modération selon notre mode de vie occidental.
Le lecteur doit s’accrocher : pas toujours facile de suivre ce monde russe ! Beaucoup d’allusions à la littérature russe qui ne nous est pas familière, à la musique classique où l’on aurait plaisir à tendre l’oreille mais qui ne passe pas dans une description littéraire. De plus, dans La Rencontre, la vie des héros ne se déroule pas de façon linéaire : des retours en arrière non préparés désarçonnent le lecteur.
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Les éditions
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Ma province [Texte imprimé] Maxime Ossipov traduit du russe par Anne-Marie Tatsis Botton
de Ossipov, Maxime Tatsis-Botton, Anne-Marie (Traducteur)
Verdier / Slovo (Lagrasse)
ISBN : 9782864326465 ; 10,42 € ; 07/04/2011 ; 118 p. ; Broché
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Constat consternant
Critique de Provisette1 (, Inscrite le 7 mai 2013, 11 ans) - 5 mars 2015
Une plongée "lucide" dans un monde tournant autour du "vide"-sic-, un vide de vraie vie, un vide dû en grande partie à une alcoolisation à outrance comme dans tout le pays, en général (constat de l'auteur qui en pointe le problème de santé majeur national dont le "zarpoï" en particulier) et conduisant elle-même, d'ailleurs, à nombre de violences physiques.
Un monde où tout et tout le monde s’achète.
Un monde où règnent toujours en maîtres décideurs les "Personnalités Haut Placées".
Un monde où les "bandits" -sic- font toujours la, leur loi par le silence de chacun.
Il est vrai qu'Ossipov souligne souvent ses propos de citations littéraires ou bibliques mais les lecteurs d'auteurs russes sauront les apprécier xxx.
Un récit nécessaire de réalités à connaitre mais qui laisse sans voix tant tout nous semble éloigné de nos vies d'Occidentaux du Nord.
Lecture passionnante bien que fort triste pour moi.
(Il est à souligner que M.Ossipov est médecin et non écrivain, son style pourra ne pas enthousiasmer mais j'ai beaucoup apprécié son indiscutable culture littéraire russe)
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