Le roman de Sophie Trébuchet
de Geneviève Dormann

critiqué par Ondatra, le 21 juillet 2002
(Tours - 42 ans)


La note:  étoiles
Un peit bout de femme déterminée!!!
Elle avait 20 ans sous La Terreur, elle aimait un Bleu mais soutenait les Blancs dans ces Guerres Vendéennes! Puis sous le Directoire, elle fit la connaissance du Général Victor Faneau de La Horie, qui lui fit connaitre l'amour fou dans un jardin en fête; pour le retrouver, elle parcourut les routes de France et alla même jusqu'à le cacher quand il fut rejeté par le régime en place.... Ce petit bout de femme n'est autre que la mère du grand Victor Hugo, et c'est à cause de cela que très longtemps fut occultée sa vie car certains détails d'une vie ne peuvent être dévoilés.....
Rebelle et libre... 7 étoiles


Sophie Trébuchet, Nantaise, connaît une enfance contrariée par la mort précoce de sa mère, et l'absence de son père, marin qui disparaît un jour... pour toujours. Elle est élevée par sa tante Robin, une dame bienveillante, qui s'inquiète toutefois de l'esprit rebelle et l'envie de liberté de Sophie.
A plus de vingt ans, la jeune fille, bercée par des lectures qui promettent mille choses concernant l'amour, craint fort de ne jamais trouver de mari, et se rapproche de Léopold Hugo, officier de son état... Il l'épouse et l'emmène avec lui. Nommé à divers postes au cours de sa carrière, elle le suit partout où il va, jusqu'à ce qu'il décide de la laisser résider à Nancy dans sa maison familiale, avec sa soeur et sa mère.
La jeune Sophie, maman à présent de deux fils, ne supporte plus cette vie étouffante, réclame plus que jamais un peu de liberté et déplore l'absence continue de son mari.
Seul divertissement qui lui redonne un peu d'espoir, la visite, parfois, de Victor Fanneau de la Horie, un officier ami de son mari qui semble attiré par elle... Une liaison naît, et bientôt l'arrivée d'un troisième enfant, Victor, va semer le doute dans sa vie...

Ce roman nous raconte l'histoire de la mère de Victor Hugo, petite femme au caractère affirmé, qui mènera toute sa vie son combat de mère face à un époux dont l'amour s'étiole au fil des ans, bien conscient que Sophie ne l'a peut-être jamais aimé...
Sophie, passionnée et libre avant toute chose, entend mener sa vie comme elle l'entend, et s'accommode du peu de confort que lui impose sa situation de femme éloignée de son époux, avec ses trois enfants.

Au-delà de l'histoire de Sophie Trébuchet, et du doute sur la paternité de Victor Hugo, ce livre est bien documenté et nous conte l'époque de la Terreur, jusqu'à la Restauration.

J'ai déploré quelques longueurs, notamment concernant la jeunesse de Sophie, partie que j'ai trouvée moins attrayante que la suite.

Nathafi - SAINT-SOUPLET - 57 ans - 2 novembre 2012


Le Roman de Sophie Trébuchet a obtenu le prix Kléber Haedens 1983, Un vrai roman d'aventure 10 étoiles

Elle avait vingt ans sous la terreur de Nantes.
C'était une jeune fille aux idées avancées. Elle n'aimait pas les prêtres mais elle était royaliste.
Amies des Vendéens insurgés, elle épousa pourtant un capitaine républicain. Pour son malheur.
A Paris, sous le Directoire, elle rencontra l'amour fou. Le général de La Horie était jeune, brillant et proscrit par Napoléon. Pour le retrouver, elle parcourut les routes de France, d'Italie et d'Espagne. Avec lui, elle complota contre le régime et tout cela se termina très mal.
Elle avait trois fils dont le dernier s'appela Victor Hugo. C'est à cause de lui qu'on occulta sa vraie vie. Car, quand on est la mère d'une gloire nationale, il y des choses qui ne sont pas permises. Surtout au XIXe siècle.

Samca - Liège - 50 ans - 27 août 2006