Camping sauvage
de Gilles Bergal

critiqué par Kalie, le 13 octobre 2011
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Chevauchée fantastique
« Camping sauvage » est le deuxième et dernier roman Gore signé Gilles Bergal (pseudo) alias Gilbert Gallerne, écrivain français.

Des motards, tués par des villageois lors d’une expédition punitive quinze ans plus tôt, reviennent de l’Au-delà pour se venger. Deux couples de campeurs, dont le frère d’un des Hell’s Angels morts, s’installent sur le lieu du massacre. L’une des campeuses est violée par deux villageois, individus déjà présents lors du massacre vieux de quinze ans. Un motard fantôme surgit alors tout de cuir vêtu et armé d’une chaîne. Véritable as du pilotage, il poursuit les auteurs du viol et les punit. A la fin du récit, les motards squelettiques, chevauchant leurs motos rongées par la rouille, attaquent le village sur l’air de « Born to Be Wild ».

En fait, le livre se résume à deux courses-poursuites (motard/violeurs puis motards/campeurs) et un règlement de compte final (motards/villageois). C’est un roman Gore moyen, pas mauvais mais un peu trop simpliste et sans grand suspense.