Les derniers jours de la déesse
de Catherine Clément

critiqué par Elya, le 13 septembre 2011
(Savoie - 34 ans)


La note:  étoiles
Les religions à la sauce orientale
C'est l'histoire d'Amma, une déesse indienne qu'on découvre au premier chapitre, et dont la mort est racontée dans tous les autres par différentes personnes de son entourage. Avec cette première phrase, j'ai résumé les 270 pages du roman. Autant dire qu'il ne s'y passe pas grand chose. Si ce n'est que le vrai nom de cette déesse est Rachel Ephraïm, ce qui compliquera un petit peu son histoire, puisqu'elle est liée à la religion juive.
Certains pourront dire "il faut avoir une âme orientale pour saisir et apprécier à sa juste valeur cette histoire".

Il est vrai qu'on sent bien qu'à travers ces différents protagonistes, Catherine Clément veut nous faire découvrir les mystères des religions et courants spirituels orientaux dans leur globalité, qui vénèrent des dieux qui n'ont pas le pouvoir de l'immortalité contrairement à d'autres religions. Il n'était peut-être pas très judicieux de ma part d’enchaîner directement sur ce roman après la lecture du Voyage de Théo du même écrivain, qui décrit toutes les religions du monde.

On ressent durant cette lecture que Catherine Clément cherche des solutions pour arriver à dompter le scepticisme occidental de ses lecteurs, pour faire passer son message de paix et spiritualité. Ce qu'elle ne faisait pas dans le Voyage de Théo, et ce par conséquent pourquoi j'avais préféré ce précédent livre à celui-ci.