Grand-Guignol 36-88
de Kurt Steiner

critiqué par Kalie, le 6 septembre 2011
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Déroutant
En 1936, M. Gorp organise des représentations théâtrales d’un nouveau genre dans les sous-sols du « Grand-Guignol ». Sur scène, c’est du vrai sang qui coule et les actrices sont des filles enlevées qui sont massacrées devant un public avide d’émotions fortes. Une jeune femme, Sophie, s’inquiète de la disparition d’une amie qui suite à un rôle qu’elle venait de décrocher, devait embarquer sur le « Normandie » à destination du Canada pour une représentation…

Thomas, le compagnon de Sophie, voyage dans le futur en 1988. C’est l’occasion de passages plutôt drôles. Par exemple, lorsqu’il se trouve dans une voiture futuriste (une R25) et qu’il voit des gros coffrets avec des petits écrans de cinéma où s’agitent des personnages en couleurs (des téléviseurs).

A la fin du récit, on se croirait dans un livre de Philip K. Dick (toute proportion gardée). Le couple se retrouve en 1988 devant un manuscrit racontant leur histoire…

Après un début confus et pas très passionnant, le récit démarre vraiment à la fin du premier tiers du livre. A vouloir être trop original, ce roman m’a déçu. Mélanger du gore et de la SF est une bonne idée. Encore faut-il satisfaire les lecteurs des deux genres. Ici, les scènes d’horreur paraissent bâclées et les scènes de SF sont trop succinctes. Dommage.