L'escholier de Dieu
de Mika Waltari

critiqué par Pascale Ew., le 21 août 2011
( - 56 ans)


La note:  étoiles
A la poursuite orgueilleuse du savoir
Mikaël Karvajalka est un orphelin qui vit à Åbo, en Finlande, royaume de Suède, au début du XVIème siècle. Ce jeune homme orgueilleux rêve de devenir prêtre pour avoir accès à l’éducation. Grâce à la guerre avec les Danois (‘Jyllandais’), il va jouer le rôle d’espion et trahir les uns et les autres, en compagnie de son fidèle ami Antti, doté d’une force herculéenne, mais très maladroit. Tous les deux vont sillonner le continent, tantôt ensemble, tantôt séparément, au gré des aventures et être les témoins des agitations qui secouent le continent en ces temps troublés.
Tout d’abord naïf, Mikaël est un personnage, bien qu’érudit, plutôt idiot. En effet, dès qu’il réussit à gagner un quelconque pécule au cours de ses péripéties, il le perd d’une façon ou d’un autre. Il n’a d’autre maître que son propre intérêt et m’est donc resté profondément antipathique.
Ces temps décrits dans ce livre sont intéressants pour leurs tensions internationales, politiques et religieuses. On y voit les grands penseurs, parfois encensés de nos jours, qui s’entredéchirent et semblent avoir des caractères très désagréables, tels Erasme et Luther par exemple, dont les motifs et idéaux tentent plus à glorifier leur ego qu’autre chose.
A suivre, mais non merci !