Et que les vers mangent le boeuf mort
de Lydie Salvayre

critiqué par Oscar W., le 25 juin 2002
(Bruxelles - 55 ans)


La note:  étoiles
L'appétit mordant
Notre chère Lydie Salvayre nous revient avec ces quelques textes réunis un peu n'importe comment, mais bon... Deux textes sur l'horreur quotidienne de la vie de famille, un sur la drague, un sur le bonheur d'exercer ce fabuleux métier de huissier de justice (déjà paru) et un formidable sur Picasso. Lydie Salvayre a un humour mordant, ça, on le savait déjà mais la surprise de ce livre est sa critique de l'oeuvre de Picasso. Je vous assure qu'après avoir lu sa critique je me suis mis à croire qu'il me serait peut-être un jour possible d'aimer ce peintre : un vrai tour de force de sa part, croyez-moi. Un livre intéressant pour ceux qui connaissent l'univers de Salvayre, pour les autres lisez plutôt "La Compagnie des spectres", "La Médaille" ou "Les belles âmes".