My first Sony
de Benni Barbash

critiqué par Lu7, le 16 août 2011
(Amiens - 38 ans)


La note:  étoiles
La vie en Eretz Israël
Présentation de l'éditeur
Yotam enregistre tout sur son petit magnétophone Sony. La vie qui passe, à commencer par celle de ses parents, plutôt déglinguée, les récits des uns et des autres, pittoresques en diable, toutes les histoires que l'on raconte en famille et ailleurs sur l'amour, le sexe, la religion, la politique, la guerre, d'hier et d'aujourd'hui, la Shoah, les luttes, l'immigration, l'exil... Et c'est toute la société israélienne contemporaine qui défile ainsi, dans un tourbillon aussi drôle qu'époustouflant!

La parution de ce livre date de plus de 15 ans, et de 3 ans seulement en traduction française.
Et ce sont les cassettes enregistrées sur son First Sony que Yotam nous repasse pour raconter, dans le désordre mais au fil de ses pensées et des conversations, l'histoire d'une famille, et le quotidien de ceux qui l'ont faite et continuent de la faire.
Militantisme politique des uns et des autres, retour du petit cadet, au grand dam des parents, à une religion stricte, mémoires de la Shoah, mémoire de la construction douloureuse de l'Etat d'Israël. Et puis aussi la vie, comme les autres, les querelles familales et amoureuses, les séparations, les deuils, les joies.

Un roman fluide et dynamique, balançant entre la cocasserie et le drame, dont certains passages peuvent être ardus pour qui ne connaît rien à la religion juive et à l'histoire politique d'Israël (se réferrer au lexique à la fin du livre, très utile!).