Son mari a tué Massoud
de Marie-Rose Armesto

critiqué par Jules, le 17 juin 2002
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
A lire absolument pour mieux comprendre ce qui nous arrive !
Malika vit en Belgique, à Bruxelles, et a aujourd'hui quarante deux ans. Elle est la veuve du meurtrier de Massoud. Mais elle, qui est-elle vraiment ? Quelle est sa vie aujourd’hui et comment vit-elle le fait d’avoir vécu avec ce « martyr » très proche du mouvement d'Al Qaida ? Que sait-elle, ou que ne sait-elle vraiment pas ? Voilà certaines des questions auxquelles le livre de Marie-Rose Armesto tente de répondre.
Mais derrière la vie de cette femme apparaissent des problèmes bien plus graves ! Les démocraties occidentales sont-elles vraiment en guerre, comme le disent haut et fort les Américains ?… Qu’en disent les représentants des différents mouvements islamistes ?. Qu'en disent les hommes et les femmes de chez nous qui gravitent dans ces milieux ?… Que font nos politiciens et nos polices ?. Nos démocraties sont-elles aptes à mener un tel combat ?. Comment ces mouvements intégristes recrutent-ils aussi facilement parmi nos populations immigrées ?… L'attentat du 11 septembre aurait-il pu être évité ?…
Tout cela est évoqué dans ce livre clair et facile à lire. Après avoir tourné la dernière page, vous en saurez beaucoup plus sur un des problèmes les plus cruciaux auxquels notre monde est confronté.
Je ne vais pas donner ici un résumé des idées développées dans ce livre, préférant de beaucoup renvoyer ceux que cela intéresse à l'interview que m'a très gentiment accordée Marie-Rose Armesto. Il vous permettra de vous rendre compte à quel point cette jeune journaliste écrit et parle haut et clair. Ici, pas de langue de bois !.Pour ceux-là donc, rendez-vous à la rubrique « Nos interviews »
Vérité oblige... 8 étoiles

En effet, celle-ci m'oblige à vous faire part du fait que Marie-Rose Armesto s'est non seulement fait injurier sur un site à tendance islamique, mais y fait également l'objet de menaces. Le fanatisme religieux fait toujours ses ravages ! Apparemment, le site concerné est très heureux de pouvoir se servir de la liberté de parole qu'internet lui offre, mais n'est pas prêt à accepter l'usage de la même liberté pour ceux qui estiment également en bénéficier !

Jules - Bruxelles - 79 ans - 24 juin 2002