Le prince de la nuit, tome 4 : Le journal de Maximilien
de Yves Swolfs

critiqué par La Fée Clochette, le 1 janvier 2001
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
On est reparti pour un tour
La saga du Prince de la nuit et de Vincent Rougement continue.
Le vampire a connu une fin splendide dans le tome précédent, qui clôturait le premier cycle de cette série. Mais est-il véritablement mort ou sommeille-t-il quelque part en attendant de retrouver des forces ? Et qu’est devenue la belle Elise ?
Ce n'est pas cette fois-ci qu’on aura la réponse, mais on retrouve Vincent Rougemont qui est enfermé dans un asile psychiatrique et découvre, dans son fameux coffret familial, le journal de Maximilien Rougemont qui a vécu au XIXe siècle et raconte son expérience avec les vampires et plus particulièrement la belle Léna.
Vincent n’a plus qu’une idée en tête : s'évader et retrouver le Prince de la nuit pour se venger et venger sa bien aimée Elise.
On est content que la série du Prince de la nuit ne soit pas terminée et qu'elle reprenne même un nouveau départ avec l’arrivée d’une femme mystérieuse…
Excellent donc, tant pour les dessins que pour l'histoire. Une seule remarque : le dessin de la couverture qui ressemble à... Vanessa Paradis ! Quelle erreur ! Quelle horreur ! Enfin, heureusement, dans la bande dessinée elle-même, la jeune femme offre un visage personnel, qui ne ressemble à aucun autre ! Ouf !
SCENARIO UN PEU COURT! 5 étoiles

Dans ce nouveau tome de la série, «Le prince de la nuit» Yves SWOLFS reprend toujours le même principe que dans les épisodes précédents, à savoir des «bonds» dans l’espace et le temps, sous forme de flash-back, nous permettant de suivre deux histoires complètement différentes de façon simultanée…

Comme toujours, nous suivons l’histoire de Vincent Rougement, le journaliste parisien en 1933, qui ayant repris la quête de sa famille, a juré la perte du «Prince de la nuit»…Mais, qui pour l’instant est enfermé dans un asile de fous, accusé du meurtre d’ Élise, son ex-fiancée

Pendant ses heures perdues, Vincent se met à lire le journal d’un de ses ancêtres Maximilien Rougemont, rédigé à Prague en 1852… comme tous les Rougemont, Maximilien a bien sûr entendu parler du mystérieux Vladimir Kergan, pourchassé depuis des générations par sa famille.
Esprit cartésien et scientifique, il se refuse à croire que cet homme est un vampire, et veut le rencontrer afin de mettre fin à la rivalité qui oppose les deux familles depuis des lustres.
Il accepte donc l’invitation que lui fait Vladimir Kergan de venir le retrouver dans son château de Ruhenberg… Il ne tarde pas à y faire la connaissance de la magnifique et mystérieuse Lena, la nièce de Kergan…

Les meurtres sauvages continuant de plus belle à Paris, Vincent soupçonne Vladimir Kergan d’avoir survécu à leur dernière rencontre et ne pense qu’à s’échapper de l’asile où il est enfermé… ça tombe bien, une belle et mystérieuse infirmière lui propose de l’aider à s’échapper…

Les couleurs de Sophie SWOLFS, sont toujours aussi belles surtout avec ses magnifiques tons ocres et bruns, les dessins toujours aussi bons, on dirait presque des dessins au fusain… Par contre il est vrai que le dessin de couverture n’est vraiment pas beau, bien que je ne vois pas la ressemblance de la jeune femme qui y est dessinée avec Melle. Vanessa PARADIS… par contre le commissaire Durieux, lui, ressemble toujours autant à M. Jean GABIN…

Comme pour les épisodes précédents, le scénario m’a semblé un peu court, bien que l’on voie très facilement qu’il s’agit ici d’un épisode de transition avant la réapparition du Prince de la nuit… Mais un épisode avec un peu plus d’action et de rebondissements aurait toutefois été le bienvenu… car celui-ci passe vraiment pour un épisode pour rien !..

Septularisen - Luxembourg - 56 ans - 22 décembre 2009